DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Alors qu'une fête de Noël se tient dans un immeuble de luxe, un incendie se déclare. De nombreux pompiers sont alors envoyés sur place pour sauver les invités.

AVIS : Le cinéma sud-coréen n'a plus grand chose à prouver, et a su s'imposer comme un sérieux concurrent aux autres nations, dans tous les genres, que ce soit le polar, l'horreur, la romance, la comédie...

"The Tower" est un film catastrophe à très gros budget, et cela se ressent durant les deux heures de visionnage. Si seulement le scénario avait pu être plus travaillé...

Car au niveau des clichés, on les accumule tous du début à la fin ; prenez une tour qui coûte la peau du cul, le proprio cupide qui ne veut pas investir dans la sécurité, le chef sécu veuf tombant amoureux d'une responsable, pléthore de clients préformatés (de la petite vieille irascible au candide épris de sa collègue, en passant par le vieux couple amoureux, et bien sûr les courageux pompiers avec le légendaire capitaine, le nouveau bizuté, et le rigolo de service).

Forcément, un incident va mettre la pagaille dans tout cela, révéler les vrais caractères des personnages principaux, on va avoir droit à des moments de bravoure (qui réussissent quand même à vous toucher, malgré l'effet déjà-vu de la situation). Si l'aspect dramatique est bien évidemment récurrent, on ne peut pas en dire autant de quelques gags parsemés tout le long du film, censés dédramatiser certaines situations, et qui du coup donnent un ton plus léger, alors que le film va très loin dans l'effondrement (dans tous les sens du terme).

Il emprunte d'ailleurs beaucoup au grand classique "La tour infernale", dont il pourrait être un remake. Mais surtout, il renvoie aux tristes événements du 11 septembre. Impossible de ne pas y penser quand on voit un des deux tours en flammes, des gens sautant par les fenêtres, et cet immense nuage de fumée qui envahit la ville.

Si le film captive tout de même durant ses deux heures, il avait le potentiel pour devenir une valeur sûre. Sans doute pas une référence, mais un film honnête et sérieux confirmant la maîtrise du pays des matin calmes.

13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.