DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : On a tous un super-héros qui sommeille au fond de soi… il faut juste un peu de magie pour le réveiller. Pour Billy Batson, gamin débrouillard de 14 ans placé dans une famille d'accueil, il suffit de crier "Shazam !" pour se transformer en super-héros.
Ado dans un corps d'adulte sculpté à la perfection, Shazam s'éclate avec ses tout nouveaux superpouvoirs. Est-il capable de voler ? De voir à travers n'importe quel type de matière ? De faire jaillir la foudre de ses mains ? Et de sauter son examen de sciences sociales ? Shazam repousse les limites de ses facultés avec l'insouciance d'un enfant. Mais il lui faudra maîtriser rapidement ses pouvoirs pour combattre les forces des ténèbres du Dr Thaddeus Sivana…

AVIS : Pour l'instant, DC Comics avait un peu de mal face à l'imposant Marvel et sa machine bien huilée, disposant de personnages emblématiques depuis plus 10 ans.

DC tente de rattraper son retard, et convoque les plus grands noms de son côté, comme Batman, Superman, Wonder Woman...

Et voici maintenant Shazam, pas le plus connu.

Pourtant, ce personnage a un sacré potentiel, héritier de plusieurs pouvoirs conférés par les deux...à un ado.

C'est là toute l'originalité du personnage. Fini le riche altruiste dans sa tour de verre qui rêve de sauver le monde, ou l'extraterrestre échoué sur notre planète en passant par la case recherche scientifique qui aurait pu mal tourner.

Ici, c'est le syndrome "Big" : un gamin se réveille dans le corps d'un adulte, et doit faire avec un nouveau corps, tout en conservant cette certaine immaturité. Chez Marvel, Spiderman est le personnage s'en rapprochant le plus, mais chez DC, on joue à fond la carte de la déconne.

Et ça marche du tonnerre : les gags font mouche, on se marre à voir cet ado instable avoir le sens des responsabilités tout en accumulant les conneries comme un gamin qu'on a tous été.

Ceci est aussi lié à l'excellente interprétation du personnage via Asher Angel pour sa version jeune, et Zachary Levi pour la version adulte, ce dernier ayant les bonnes expressions faciales.

Le film aurait pu s'axer que sur ce point, mais suit le circuit classique d'un film de super-héros, avec une menace, la naissance d'un mythe, les phases de doute et d'inquiétude, pour aboutir sur le dénouement final.

Tout ceci est respecté, et on peut même dire que les méchant incarné par Mark Strong a un profil plutôt bien pensé, et bien construit (il dispose en outre d'une très bonne introduction).

Qui puisait, la réalisation de David F. Sandberg respecte le cahier des charges tout en s'amusant à casser les codes, et offre une autre version de la naissance d'un super-héros.

C'est fun, amusant, tout en conservant un côté très sombre voir cruel, à l'image bien évidemment du méchant et de ses actes répréhensibles, mais aussi sur le passé de Billy, avant qu'il ne devienne Shazam.

Enfin, le film propose aussi quelques petits moments cocasses. Puisqu' il s'intègre dans l'écurie DC, on aura alors quelques références bien placées à d'autres super-héros, et quelques surprises (comme ce final, impossible de l'anticiper).

"Shazam", sans doute la poule aux œufs d'or pour DC Comics, qui trouve enfin une autre valeur sûre (après le succès de "Wonder Woman").

Reste à savoir si la suite (on n'en doute pas un instant de son exploitation) saura autant nous faire plaisir, l'effet de surprise étant évaporé, on risque le syndrome du déjà-vu.

17/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.