DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Sakuta Azusawaga, lycéen près d’Enoshima, une ville entre ciel et mer, va faire la rencontre de nombreuses camarades atteintes du syndrome de l’adolescence, un trouble qui touche les jeunes souffrant d’un état mental fragile. Parmi elles, Mai Sakuraijima, une fille en costume de lapin, qui se trouve être une actrice dont la carrière a été mise en pause. Le plus étrange, c’est que seul Sakuta est capable de la voir. Pourquoi est-elle invisible ? En cherchant à résoudre ce mystère, Sakuta comprend petit à petit la complexité des sentiments de Mai.

AVIS : Si vous pensiez avoir affaire avec une série en mode "pervers", et bien vous vous trompez : "Rascal Does Not Dream Of Bunny Girl Senpai" est loin de ce qu'il prétend être, à savoir une série légère de style harem avec un jeune homme entouré de jeunes filles charmantes, et des intrigues plus que terre à terre.

En fait, cette série nous propose des intrigues à la "Twilight Zone", déformées ici sous le doux nom de "syndrome de la puberté".

Tout commence quand Sakuta, un lycéen, rencontre une jeune fille dans une bibliothèque, déguisée en bunny girl. Seul lui peut la voir, et décide de l'aborder. Elle s'appelle Mai, une ex-vedette de télévision, et tombée dans l'oubli, il semblerait que sa condition même soit mise en cause.

C'est ainsi que nos deux protagonistes vont faire connaissance, sur douze épisodes.

On va donc en savoir plus sur nos deux personnages, sur leurs proches, sur leurs sentiments l'un envers l'autre.

Cette romance aurait pu être classique, mais la condition initiale de Mai ouvre une opportunité de nous raconter quelques histoires, à chaque fois sur quelques épisodes, en relation avec des événements surnaturels, où le fantastique, la science-fiction, mais surtout la métaphysique vont s'en donner à cœur joie pour nous raconter des mini intrigues singulières.

On commence donc par le fait d'être invisible aux yeux des autres, un peu comme dans "Serial Experiment Lain", où comment exister si personne ne se souvient de vous. On passe ensuite aux doppelgänger, aux boucles temporelles, aux scarifications télékinétiques, au transfuge de conscience, à la perte de mémoire...

On assiste donc à une série en apparence classique qui part bien plus haut, dans des délires geek parfois jouissifs. Mais en dehors de cela, la série s'avère aussi bien plus intéressante qu'elle n'y parait, voire touchante.

Sakuta est un personnage à part, blasé par la vie, mais il s'agit en fait d'une carapace pour se protéger. Souffrant lui aussi du syndrome de la puberté lui ayant laissé des séquelles sur son torse, il prend soin de sa petite sœur. Il est très attachant, avec son flegme et sa façon d'aborder Mai, entre gentleman et taquin.

Les autres personnages ne sont pas en reste, comme Mai bien évidemment et son caractère bien forgé, mais aussi Rio, l'amie de Sakuta et très branchée mécanique quantique, et citant régulièrement le chat de Schrödinger.

Techniquement, la série est satisfaisante, avec un design propre, et une animation au diapason.

L'ensemble est très agréable à regarder, a parfois des airs de "Steins Gate". Ne soyez donc pas gêné par une série dédiée à une bunny girl, cette dernière va vous faire bien réfléchir...

On croise les doigts pour une suite!
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.