DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : De terrifiantes créatures ont envahi la Terre, chassant leurs proies humaines au bruit. Pour leur échapper, les Andrews se réfugient dans un lieu isolé, mais découvrent un culte sinistre qui cherche à exploiter les sens suraiguisés de leur fille Ally, sourde depuis ses 13 ans.

AVIS : après les succès commerciaux de "Sans un bruit" et "Bird Box", d'autres films suivent la même voie, et proposent à leur tour une invasion d'un autre genre, ce qui nous change un peu des zombies, pour d'autres créatures tout aussi malfaisantes.

Cette fois, c'est une faille qui libère des chauve-souris emprisonnées depuis des lustres sous les Appalaches, et dont l'évolution les a transformé en des sortes de piranhas géants.

Une nuée s'abat alors sur les États-Unis, et on assiste alors au classique déclenchement de la catastrophe, via une famille composée de Stanley Tucci et Kiernan Shipka, pour les acteurs les plus connus.

Leur choix va donc de fuir les villes, où les créatures semblent proliférer, pour privilégier la campagne. Les créatures étant aveugles mais dotées d'un sens auditif très développé, il faut alors éviter toute montée dans les décibels.

Ce pitch rappelle furieusement celui de "Sans un bruit", c'est indéniable, et pourrait même figurer de préquelle, ce dernier ne faisant que suggérer comment l'invasion a commencé.

Détail encore plus troublant, dans les deux films, la fille est sourde, et la famille emploie le langage des signes, ce qui bien évidemment leur permettra de communiquer sans attirer l'attention des créatures.

Difficile donc de trouver une once d'originalité dans ce produit certes fait correctement, mais trop formaté sur d'autres œuvres pour se démarquer. De même, les créatures ne sont pas aussi abouties qu'on le pense, trahies par un design quelconque, et des effets spéciaux au rabais, dignes d'une production SyFy.

Pour couronner le tout, on retrouve comme dans "Bird Box" les "étrangers", ces gens qui vous veulent du mal car ils sont persuadés qu'il s'agit d'une prophétie destinée à purifier le monde.

"The Silence" flirte avec l'opportunisme, c'est certain. Il peut combler une soirée, mais ne pourra en aucun cas faire de l'ombre au genre, et surtout aux films pré-cités.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.