DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un groupe d'amis part séjourner au bord d'un lac. Progressivement, des faits étranges se produisent, et envahissent la douce quiétude du groupe...

AVIS : "Lake Nowhere", c'est plus qu'un ovni, c'est un concept.

On sait qu'aujourd'hui, une vague rétro envahit nos petits et grands écrans, jouant sur notre nostalgie de cette bonne vieille époque liée aux années 80, à ses films d'horreur pour la plupart kitch, et à ses VHS qu'on allait louer avec l'argent de poche donné par papa et maman.

"Lake Nowhere" tente le pari de redonner grâce à cette période, mais peut aussi se voir comme un challenge technique, car au niveau de la fidélité , de la retranscription des effets et de l'époque, c'est tout simplement un carton plein.

C'est bien simple : si on ne vous dit pas que ce film a été réalisé en 2014, on penserait à une production oubliée en 1984, qui viendrait juste de se faire connaître après avoir été découverte dans un grenier, abandonnée de longues années à son destin.

On retrouve donc tous les codes du genre, lié à la VHS : le grain bien évidemment, les artefacts, les B.A. avant le film, et même, cerise sur le gâteau, des extraits du match de foot que votre papa avait enregistré par mégarde sur votre chère cassette vidéo.

Pour le film, on est sur une sorte de slasher reprenant les codes de "Vendredi 13", mais aussi "Evil Dead". On voit des amis calfeutrés dans un petit chalet au bord d'un lac, tandis qu'un d'entre eux décide de se baigner et ne revient pas. Au même moment, un individu difforme les espionne, et ne va pas tarder à sévir.

Du sexe, du sang, en moins d'une heure l'affaire est torchée sans fioriture. C'est un peu dommage, car le côté court/moyen métrage pouvait laisser supposer quelque chose de plus dense, qui finalement se perd dans des dialogues et des scènes incongrues, comme celles des clés de voiture.

Finalement, on apprécie plus la technique et la retranscription détaillée d'une époque révolue (des costumes aux coupes de cheveux, tout y est), que l'histoire en elle-même, trop classique pour nous retenir.

09/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.