DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Deux frères retournent dans la secte qu’ils ont quittée dix ans auparavant après avoir reçu une mystérieuse lettre rédigée par l’un des membres de leur ancienne « famille ». Très vite, des événements inexpliqués vont remettre en cause leurs croyances…

AVIS : "Spring" reste à ce jour une pépite, un film peu connu, pourtant boosté par d'excellents retours presse et public.

Et le nouveau film du duo Benson & Moorhead entend bien partir sur la même voie.

Nos deux hommes retrouvent donc l'univers de Lovecraft avec un scénario certes différent de ce qu'ils ont pu faire par le passé, mais reste cohérent avec leur univers. Pour cela, ils n'hésitent pas à endosser les rôles principaux, ceux de deux frangins rescapés d'une secte, qu'ils pensaient hostiles pour leur survie.

Et puis arrive cette fameuse cassette, qui les arrache à leur morne routine dans le monde "standard". Forcément, l'envie de repartir là-bas après s'être trompé se fait sentir : et si la secte n'était que bienveillance, et s'ils avaient imaginé tout le mal qu'on aurait pu leur faire.

C'est ainsi qu'ils repartent là-bas, et vos faire des découvertes totalement surréalistes, voire troublantes.

Contrairement à eux, nous découvrons donc cette secte isolée, perdue dans un petit endroit désertique.

Après de brèves retrouvailles, nos deux frangins sentent que quelque chose ne tourne pas rond. Si pour un cela passe par l'émerveillement, pour l'autre, il s'agit de visions qu'il ne peut comprendre ou expliquer. Sa rationalité va en prendre un sérieux coup, jusqu'au moment où est dévoilé ce qui se passe réellement dans cet endroit.

Et à partir de là, chaque petite surprise en emmène une autre, allant crescendo. D'un simple tour de magie inexpliqué à des incidents touchant l'environnement, et défiant les lois de la physique.

La construction narrative du film est encore une fois exemplaire : une fois sur place, on se demande bien ce qui va se produire. On constate alors certains événements, on tente des les analyser et de les comprendre, jusqu'au dénouement final qui associe effets impressionnants et révélations musclées.

Mais si on compare avec leur précédent film, c'est un poil en deçà. Cela reste une excellente expérience, avec des moyens raisonnables exploités correctement (là où certains effets pourraient faire cheap, ou des acteurs approximatifs), mais "Spring" mettait le niveau très haut avec une romance poignante. Ici, l'histoire des deux frères peut sembler moins importante.

En tout cas, "The Endless" confirme le statut de maîtres du duo Benson & Moorhead, deux personnages dont on souhaite une carrière des plus prolifiques!

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.