DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Kun est un petit garçon à l’enfance heureuse jusqu’à l’arrivée de Miraï, sa petite sœur. Jaloux de ce bébé qui monopolise l’attention de ses parents, il se replie peu à peu sur lui-même. Au fond de son jardin, où il se réfugie souvent, se trouve un arbre généalo-ma-gique. Soudain, Kun est propulsé dans un monde fantastique où vont se mêler passé et futur. Il rencontrera tour à tour ses proches à divers âges de leur vie : sa mère petite fille, son arrière grand-père dans sa trépidante jeunesse et sa petite sœur adolescente ! A travers ces aventures, Kun va découvrir sa propre histoire.

AVIS : Mamoru Hosoda, nouvelle star montante de l'animation japonaise (avec des petits bijoux comme Summer Wars ou "Ame & Yuki, les enfants loups" nous livre ici sa dernière réalisation.

Proche de ses précédentes œuvres, on retrouve cet aspect très familial, ici bien plus que dans ses autres films.

On parle ici de famille, et plus précisément de l'arrivée d'un nouveau venu dans le cocon familial.

Hosoda narre donc l'histoire de Kun, un petit garçon privilégié, qui va voir sa vie chamboulée quand débarque sa petite sœur : Miraï.

Ce sont de multiples scénettes qui se dévoilent sous nos yeux, et Hosoda réussit à intégrer du fantastique, qu'il affectionne particulièrement, quand Kun va rencontrer différents personnages de sa famille dans une autre époque, ou sous une autre forme. De délicieux passages, contrastant avec le train train quotidien d'un père de famille débordé au foyer, celui d'une mère ne voulant pas sacrifier sa carrière professionnelle, ou encore un marmot braillant à la moindre occasion, en plus d'être un sacré bordélique et tête à claques, amplifié par une jalousie le poussant à agir comme une brute.

Ces passages réels ont de quoi irriter, mais sont tellement proches de la réalité. Ils sont là pour montrer l'évolution de Kun, réalisant que ses actions présentes auront un fort impact sur lui ou sa petite sœur.

L'occasion pour lui de se découvrir, d'évoluer, voire de gagner en maturité.

Cela donne droit à de superbes scènes surréalistes, quand il s'agit de voyager en train, de voler tel un oiseau dans les cieux, ou de se croiser avec sa version ado, sans oublier la métamorphose de son ami à quatre pattes.

Techniquement irréprochable, "Miraï" n'a pas la même amplitude que les films précédemment cités. Il reste d'excellente facture, nous marque pour diverses raisons, mais on ressent plus l'intimisme de l’œuvre que le grand spectacle, ce que certains privilégient sans doute.

A voir cependant, Hosoda n'étant pas à ce point décevant.

13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.