DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Une anthologie liée à la prolifération de zombies dans notre monde, de l'histoire la plus anecdotique à la plus fataliste...

AVIS : N'ayant pas vu le premier, difficile de dire si ce chapitre reprend là où l'intrigue du premier pouvait s'arrêter.

Il est fort probable que non, car effet de surprise, il s'agit d'un films à sketchs, avec plusieurs histoires indépendantes, sans réel lien entre elles, si ce n'est qu'évoquer un contexte d'apocalypse zombie.

C'est bon à savoir, car durant les 20 premières minutes, avec ce homme enfermé dans une cabane à jardin entourées de revenants, on se demande bien où le film va nous mener après cette chute brutale, d'autant plus que le film démarrait avec une jeune femme en guise d'introduction, pour un clin d’œil à "28 jours plus tard" ou "The Walking Dead".

Suite à cela, on découvre le rituel d'une femme pour qui la vie a basculé suite à l'apocalypse, et qui chaque jour va prendre soin de son voisinage, tous figés et en état de décomposition. L'occasion de voir quelques flashbacks, pour un final prévisible.

Puis vient un sketch anecdotique, où la métaphore du revenant est adapté au monde du travail : deux cadres sont confinés dans des bureaux où leurs collègues se sont transformés en zombies pour éviter un contrôle. C'est bien évidemment parodique, et ça ne vole pas bien haut.

Mais le meilleur sketch est sans nul doute le dernier, un des plus longs. On côtoie une jeune femme infectée tentant de sauver sa peau, entre la population se méfiant d'elle, des fous s'éclatant à sacrifier de pauvres quidams à des hordes de zombies qu'ils ont capturé, etc.
Tourné intégralement en espagnol, et en noir & blanc, ce bout de pellicule surprend par son ton très premier degré (contrairement aux autres), sa précision chirurgicale dans son propos (se développant même comme un documentaire pour expliquer le contexte actuel), et des acteurs ultra convaincants, comme les maquillages qui, sans jouer la carte de la couleur, donnent une suggestion très pointue de l'aspect dégueulasse de nos morts.
L'intrigue y est aussi plus complexe, avec ces immunisés. Dommage que la fin soit si prévisible, on s'attendait à quelque chose de plus "couillu".

Dans l'ensemble, ce film à sketchs n'est pas vraiment convaincant. Il fait essentiellement dans l'anecdotique, et ne surprend pas car il n'innove pas...du moins jusqu'à son dernier segment.

Ce dernier mériterait d'ailleurs de se voir développer en long-métrage, avec quelques ajustements. Mais il pourrait fatalement se faire bouffer si on le compare à un film plus ou moins similaire, "Wyrmwood".

07/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.