DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Mar 25, 2019 12:38 pm Sujet du message: WHAT THE WATERS LEFT BEHIND |
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SYNOPSIS : Une petite équipes de vidéastes amateurs veut réaliser un documentaire choc sur Epecuen, une petite ville d'Argentine qui fut engloutie en 1985. Désormais accessible suite à de grandes sécheresses, cet endroit cache bien des secrets, qu'il ne vaut pas mieux dévoiler.
AVIS : Des films argentins, ça court pas les rues. Encore moins des films argentins d'horreur.
"What the waters left behind" tire son histoire d' un triste événement réel, quand une petite ville fut engloutie en 1985 suite à des pluies torrentielles.
C'est sur ce lieu que reviennent quelques citadins, dans le but de filmer un documentaire.
Idée intéressante, pas novatrice, vue dans de multiples films found footage. Ouf, ici c'est pas le cas, on a droit à une réalisation classique.
Si le film évite la redite avec ce genre, il pompe allègrement dans d'autres grands classiques, dont la première et ultime référence serait "La colline a des yeux", suivie de près par "Massacre à la tronçonneuse" (et un peu de Mad Max).
Si vous avez le film en tête, laissez tomber, "What the waters left behind" en est une version copiée collée, où l'aspect malsain et crade est poussé à son paroxysme.
On nous présente donc un groupe hétéroclite, où bien évidemment les testostérones et les minijupes vont faire un joli combo "Coït sur le siège arrière, ta mère en levrette", pendant que les plus coincés vont finir scalpés à la première occasion, en passant par le traditionnel passage dans une station service mal fréquentée et ses fameuses toilettes qui te donnent envie de te recoudre le rectum ad vitam æternam.
Le problème avec ce film, ce n'est pas qu'il copie un grand classique, certains l'ont fait, et parfois avec brio. C'est ici le fait que le réalisateur parte dans tous les sens, loupe sa montée de tension et son storyboard (ou comment un personnage féminin finit par courir apeurée alors que rien n'était supposé la pourchasser dans le plan précédent).
Pire, certaines scènes (comme celle évoquant le saphisme) sont montées comme un mauvais clip, où mise en scène, musique et agencement sont totalement à côté de la plaque.
C'est donc une succession d'erreurs que nous avons sous les yeux, très très peu de qualités pouvant donner un intérêt quelconque à cette bobine.
01/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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