DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Riley North est une jeune mère de famille dont le mari et la petite fille viennent d’être assassinés par un gang. Face à système judiciaire corrompu qui remet en liberté les meurtriers qu’elle avait pourtant formellement identifiés, Riley décide de prendre les armes pour faire payer tous ceux qui, de prêt ou de loin, sont impliqués.

AVIS : Ce qui nous manquait ces derniers temps, c'était un personnage féminin fort dans un film d'action intense. On a certes eu droit à quelques essais, comme les "Tomb Raider" mais aucun personnage marquant.

Avec Close et Peppermint, on sent que la féminisation touche tous les pans, et cette fois, avec ces deux exemples, on a enfin de vrais personnages, serait-on tenté de dire crédibles, à l'écran.

"Peppermint", c'est donc l'histoire d'une femme devenue veuve, en plus d'avoir perdue sa fille. La police étant impuissante pour coffrer les commanditaires, c'est elle qui va se charger de faire justice, la Loi du Talion justifiant ses actes.

Et quand on sait qu'elle va s'en prendre à un gang latino, on sait que cela ne va pas se passer dans la politesse ou les coups fair-play.

Oh que non, ici c'est violent à souhait, pour un personnage féminin qui se veut le pendant d'un Punisher ou d'un John Rambo.

Maîtrise totale des armes, du corps à corps, des coups qui vous explosent le crâne avec des combos puisant dans la pop culture, le film se veut un condensé ultra badass de scènes chorégraphiées à la perfection, et rendant hommage au personnage de Riley.

Cette bonne vieille Riley est incarnée par Jennifer Garner, cette actrice qu'on a découvert dans "Alias", où elle savait déjà être crédible dans son rôle d'agent secret, un peu moins quand il fallait jouer sur l'aspect dramatique.

Il faut croire que comme le vin, son jeu d'acteur s'est bonifié, et surtout qu'elle n'a pas perdu la "main" quand il s'agit de tenir une arme ou de combattre à mains nues.

Après de multiples comédies romantiques, Garner revient à ses premiers amours, et ne déçoit pas, loin de là. Ce rôle lui va comme un gant, et on jubile à l'idée de voir enfin une femme défourailler comme le ferait un "Punisher".

D'ailleurs, les personnages sont si proches qu'ils sont comme issus du même univers. On retrouve d'ailleurs dans "Peppermint" cette même ambiance issue d'un comic book. La réalisation en ce sens, nerveuse, n'en fait pas trop et évite le piège d'être soit trop caricaturale, soit exagérée ou décalée.

Le réalisateur, Pierre Morel, avait déjà fait ses preuves dans l'écurie EuropaCorp avec des films comme "Banlieue 13" ou "Taken".

Il parvient ici à créer un personnage iconique, qu'on souhaite revoir prochainement au cinéma. On croise les doigts!

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.