DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un groupe d'étudiants se rend en Virginie pour participer au célèbre Mountain Man Festival, un festival avec des gens déguisés qui se déroule pendant la période d'Halloween. Malheureusement pour eux, une famille consanguine décide au même moment de s'inviter à ce même festival dans le but de porter secours à l'un des leurs qui est retenu prisonnier par un shérif.

AVIS : Que dire, si ce n'est qu'après 4 suites (et on est actuellement à la cinquième, alors qu'on parle d'un reboot de la série), la saga "Détour mortel" connu des hauts, et pas mal de bas.

Après un numéro 2 d'anthologie, la suite s'est avérée peu reluisante, avec toujours le même schéma : trois dégénérés cannibales, des jeunes adeptes du sexe et de drogues, et c'est parti pour 90 minutes à les dépecer un par un avec des meurtres graphiques, dans le but de choquer son public avec des mises à mort toutes moins crédibles les unes que les autres.

Pour ce 5ème chapitre, la recette ne déroge pas, on a une nouvelle fois nos attardés, des jeunes venus pour un festival, et une ribambelle de mises à mort toutes plus répugnantes les unes que les autres (la petite mention aux coups de masse sur le jeune homme écarté avec son pickup).

Cet épisode tente d'amener quelques variantes (avec un Doug Bradley en figure patriarcale), et bien sûr des meurtres nouvelle génération (dont deux sur un stade de foot).

Ce volet s'approche dans sa grosse moitié d'un "Assaut sur le central 13" de Carpenter, lui même inspiré de "Fort Alamo".

Ici, les survivants vont se retrouver coincés dans un commissariat de police, et toute sortie se veut punitive. Le hic, c'est que la ville fait trop décor, et ça en crève les yeux.

Trop cheap sur ce point, le film passe alors pour une parodie, alors qu'il est déjà pas mal second degré. Mais ce kitck sans doute non assumé ne lui vient pas en aide, ni même le reste. Entre mises à mort glauques mais sans originalité, une fin prévisible, une mise en scène très pataude, on n'a pas vraiment un épisode fun, qui forcément ne pouvait pas s'ériger en tant qu’œuvre d'art vu ses antécédents, mais pouvait encore tenir en haleine le chalan.

On attend maintenant le reboot de la saga...

05/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.