DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dans un futur proche, une infirmière, qui dirige un hôpital regroupant les plus dangereux criminels de Los Angeles, découvre que l'un de ses patients est dans l'établissement afin d'en assassiner un autre.

AVIS : A scénario original, film original! "Hotel Artemis" apporte un peu de fraicheur, et dispose de quelques atouts pour passer un agréable moment.

Tout d'abord le casting. On retrouve avec plaisir Jodie Foster, dans un rôle totalement à contre-mesure de ses précédentes interprétations. La découvrir "au naturel" en tant que médecin se chargeant de criminels dans un hôtel légèrement rafistolé, avec une dégaine et un langage de circonstance, ça fait plaisir.

Pour l'aider dans sa besogne quotidienne, on retrouve une star montante, ce cher Dave Bautista. Fidèle à lui-même, ce colosse joue une nouvelle fois une sorte de nounours, une masse de muscles au petit cœur sensible (ou du moins ici, plus raisonné que l'image cliché du gros tas de viande sans cervelle).

Puis arrivent les clients. Là encore du beau monde, avec la superbe Sofia Boutella, donnant ici vie à un superbe personnage, sorte de Nikita survoltée capable de vous tuer avec n'importe quoi. C'est grâce à elle qu'on obtient d'ailleurs les meilleures scènes du film, quand on parle de castagne.

Et les autres clients? On retrouve Sterling K. Brown, peut-être pas le plus connu, mais lui aussi efficace dans son rôle d'homme sûr de lui, et prêt à tout pour s'en sortir, en étant le plus juste.

On ne peut pas en dire autant des derniers clients, dont les plus remarquables sont sans nul doute le duo père/fils incarné par Jeff Goldblum et Zachary Quinto. Et on peut dire que ces deux là savent s'y prendre pour donner vie à leur personnage.

Tout irait pour le mieux pour cet "Hotel Artemis" s'il ne souffrait pas de certains petits tracas, comme des coupures dans le rythme, ou encore un frein dans la démesure, ce que le film pouvait se permettre. Il est certes agréable à regarder, mais de temps en temps, on sent que le film pouvait soit enrichir certains passages un peu trop longuets, soit aller plus loin dans con côté "comics", quitte à glisser vers l'extravagance.

Il le pouvait, car visuellement, les codes sont là pour donner dans une sorte de foutoir anarchique et ultra-violent.

Peut-être que ce défaut sera corrigé dans une possible suite, sait-on jamais...

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.