DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Jan 03, 2019 9:33 am Sujet du message: FIREWORKS |
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SYNOPSIS : En cette belle journée d'été, Nazuna, discrète collégienne, décide de défier ses deux amis Norimichi et Yusuke lors d'une course de natation. Le vainqueur assistera à ses cotés au feu d'artifice de la soirée. C’est Yusuke qui remporte la course mais entre temps, Norimichi découvre le secret de Nazuna. Obligée de déménager en raison du divorce de ses parents, la jeune fille cherche à fuir. Et si Norimichi pouvait changer le destin de cette journée ?
AVIS : C'est un peu un tir loupé pour ce "Fireworks", qui propose une histoire maintes fois vues et revues dans la littérature et dans le cinéma : le saut dans le temps.
On pourrait toutes les énumérer, ces oeuvres qui nous narrent l'épopée d'une personne découvrant à un moment donné la faculté de voyager dans le temps, et ainsi corriger le futur. Sauf que bien évidemment, cela a des conséquences, et tandis qu'on pense corriger quelque chose, on casse une autre, paradoxalement.
On retrouve alors le cycle infernal de notre héros pour retourner maintes fois dans le temps, et tenter de trouver "l'arc" le plus optimiste, celui qui aura le moins de conséquences négatives.
"Fireworks", c'est exactement cela : un lycéen ayant un coup de cœur pour une de ses camarades, qui va bientôt déménager. On sent l'histoire d'amour gâchée par la distance, et l'envie de nos deux tourtereaux de finir ensemble, quoi qu'il advienne.
S'en suivent alors de multiples frasques, toutes liées par ce mystérieux objet (une perle disposant d'un mécanisme complexe) pouvant renvoyer son possesseur à un moment précis.
Et là, le film n'a peu d'éléments de surprise, et on devine facilement ce qui va suivre. Cela ne serait pas trop gênant si le film disposait d'un potentiel sympathie, où les personnages, l'humour, les situations et le drama officiaient en corrélation.
Et là, ce n'est pas vraiment le cas : "Fireworks" dispose d'un esthétisme certain (visuellement c'est superbe), mais ça sonne un peu creux, et surtout, ça renvoie à de nombreuses œuvres dont on dirait ici une pâle imitation. L'intensité est palpable, on voit que ces ados veulent fuguer pour vivre leur destinée, mais c'est faible, et c'est pas une mère aux larmes au volant de sa voiture qui réussira à nous convaincre.
07/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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