DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Nov 22, 2018 11:44 am Sujet du message: THE TOWN THAT DREADED SUNDOWN |
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SYNOPSIS : Un serial killer revient après 65 ans. Est-ce le même tueur ou quelque chose d'encore plus sinistre ? Une jeune étudiante solitaire, qui possède des sombres secrets, semble être la clé pour l'attraper.
AVIS : Et hop, encore un nouveau tueur en série! A savoir que le film donne suite à un film éponyme, sorti en 1976, ce dernier s'inspirant de faits réels.
L'originalité concernant la version 2014, c'est que nous avons à faire avec une grosse énigme : comment cet assassin peut-il être encore en vie après plus d'un demi-siècle?
Est-ce un fantôme? Un copycat?
C'est là tout le mystère du film, distillé jusqu'à sa fin. On prend comme focus une jeune femme ayant survécu aux assauts du meurtrier, et constatant que son agresseur s'inspire fortement du passé, comme en témoigne la similitude des meurtres entre le film de 1976, dérivé des méfaits du sadique, et la réalité.
Le réalisateur Alfonso Gomez-Rejon s'amuse à brouiller les pistes, à nous balancer d'un camp à un autre (celui du fantastique pur et dur avec un fantôme, ou celui d'un excellent copycat), propose des meurtres montant crescendo dans la violence (pour sombrer dans le gore le plus glauque), mais...
Il oublie de donner plus de consistance à son tueur, le rendant parfois peu crédible (le coup du trombone, mais bon, il était déjà dans le film de 1976), mais surtout, il donne un énorme indice via une partie visible de son anatomie, même avec son masque.
Forcément, en pseudo-détectives que nous sommes, nous avons vite fait de faire la correspondance, et cela enlève alors un peu de charme (et de mystère) au film.
Cependant, on est surpris par la révélation finale, mais le second effet est un peu amer : un autre film, ultra célèbre et fondateur, nous avait fait le même coup.
Dommage, car certains plans donnaient vraiment du cachet au film, et lui conféraient une dimension le détachant de la masse de simili tueurs actuels.
Verdict : peu d'originalité, quelques passages venant plomber l'ambiance avec un décalage peu adapté. Reste le charme de la ravissante Addison Timlin.
C'est pas encore aujourd'hui que la relève sera assurée...
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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