DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Ils pensaient emménager dans la maison de leurs rêves, mais un cauchemar les attend en la présence d’un esprit lubrique maléfique qui vit au sous-sol.

AVIS : FUYEZ!!!!! C'est ainsi qu'on pourrait résumer ce film, qui nous mettait déjà la puce à l'oreille au bout de seulement quelques minutes.

Un démon lubrique : OK! Mais il faut savoir le gérer, auquel cas on passe totalement à côté du truc. Le réalisateur Rolfe Kanefsky avait le choix entre faire un film glauque à souhait (à base de tentacules et de gore, à la limite des Hellraiser), ou un film soft sachant distiller son suspens et son angoisse grâce à la suggestion.

Mais là...

On retrouve Lin Shaye, dans quasiment le même rôle qu'elle occupe dans les "The Conjuring". Hommage? Référence?

C'est en voyant la suite, ou nudité rime avec parodie tendance Scary Movie Vs L'homme invisible (un téton se fait mordiller de façon transparente à l'écran, avec bien évidemment les bruitages qui vont bien) qu'on se dit que c'est mal barré..jusqu'à la minute d'après avec un générique à se mettre un chargeur complet dans le caisson (même le pire des James Bond n'a pas un tel générique).

Qu'est ce que ce dernier vient faire dans ce genre de film? Mystère...

La suite n'est guère glorieuse. On retrouve Natasha Henstridge et son mari, fraîchement installés dans leur nouvelle maison. S'ensuit une succession de scènes issues tout droit des pires navets ou des pornos, avec l'arrivée du plombier, la sœur gothique, etc.

C'est d'ailleurs avec cette dernière que le film trouve un soupçon de lucidité, et montre ce que le film aurait pu être : on a droit à du gore, un empalement phallique recto buccal du plus bel effet.

Le reste, c'est niais, fauché, mal filmé, incohérent...De quoi perdre 90 minutes. Autant se mater un bon Urotsukidoji!!!

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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.