DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité.
Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel.
Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori – qui guide une courageuse génération de pilotes ayant grandi dans l’ombre de la guerre. Alors qu’ils sont en quête de justice pour leurs camarades tombés au combat, leur unique espoir est de s’allier dans un soulèvement général contre la menace des Kaiju. Jake est rejoint par son rival, le talentueux pilote Lambert et par Amara, une hackeuse de Jaeger âgée de 15 ans, les héros du Corps de Défense du Pan Pacific devenant la seule famille qui lui reste.
S’alliant pour devenir la plus grande force de défense que la Terre n’ait jamais connue, ils vont paver un chemin vers une extraordinaire nouvelle aventure.

AVIS : le premier "Pacific Rim", signé Gillermo Del Toro, était un honnête divertissement, sans plus.

Sa suite n'est pas du même niveau, et a connu quelques dératés durant son développement, qui peuvent expliquer pourquoi ce film a du mal si on le compare avec le premier, mais aussi avec d'autres films similaires.

On commence par les bons points, ils sont peu nombreux : la réalisation technique est bluffante, l'animation et les images de synthèse nous en mettent plein les rétines. Ceci permet alors de formidables combats où des robots géants se mettent sur la tronche face à des créatures d'une autre dimension, le tout avec un lisibilité à donner des leçons à Michael Bay et ses Transformers.

Maintenant les points négatifs : et bien cette suite accumule les clichés (le fiston surdoué qui se la joue rebelle (John Boyega, fraîchement débarqué de la saga Star Wars), le beau gosse meilleur pote et rival (Scott Eastwood), la gamine douée de ses dix doigts et capable de créer des engins d'une complexité folle, et j'en passe...

A la limite, ce n'était pas gênant si un scénario habile motivait ces personnages, pour en faire plus que des clichés, quitte à jouer avec. Mais là...

Succession de scènes mièvres, de décalage entre le récit, l'intensité dramatique et les conséquences. Simple, vous prenez un épisode de Sentaî sorti des années avant (comme Bioman ou Spielvan), et ce Pacific Rim est plus ou moins une copie où des robots se mettent dessus en cassant des immeubles. Ça pouvait être fun, mais l'ambiance fait qu'on est pas dans le sujet, voire pire, on est comme devant une parodie pas marrante, mais techniquement au diapason. Je ne parle même pas de ce méchant so cliché, risible, et mièvre (là où "Starship Troopers" s'en sortait correctement).

Cette suite n'était pas utile, et si un troisième volet doit voir le jour, on espère que Guillermo sera de retour pour niveler le niveau vers le haut.

03/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.