DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Quand il ne sauve pas des vies, Paul Kersey, chirurgien urgentiste, mène une vie de rêve, en famille, dans les beaux quartiers de Chicago… Jusqu’au jour où tout bascule. Sa femme est sauvagement tuée lors d’un cambriolage qui tourne mal… Sa fille de 18 ans est plongée dans le coma. Face à la lenteur de l’enquête, il se lance dans une chasse à l’homme sans merci.

AVIS : il fallait s'en douter, la crise des remakes touche quasiment n'importe quel film. Ce n'est donc pas étonnant de voir arriver sur nos écrans ce "Death Wish", connu chez nous quelques décennies auparavant sous le nom d' "Un justicier dans la ville", avec Charles Bronson.

L'histoire reste la même, et c'est Eli Roth qui s'y colle pour cette adaptation. De quoi nous rassurer quant aux exploits du docteur vengeur.

Pour succéder à Charles Bronson, c'est Bruce Willis qui s'y colle. Sans doute pas le plus mauvais choix, mais difficile pour Bruce de nous faire oublier ses précédents personnages, surtout qu'il use et abuse des mêmes mimiques (le style Willis).

Il a cependant un rôle plus émotionnel, celui d'un père de famille à qui on a retiré ce qu'il a de plus cher. On reste cependant bien loin de son excellente interprétation dans "Incassable".

Roth signe ici une histoire de vengeance, dans un Chicago débordé par le crime. Actualisation voulue, les médias et réseaux sociaux s'enflamment quant aux agissements de "l'homme à la capuche", véritable justicier sans foi ni loi.

Le sujet du film est bien évidemment similaire à son homologue : un homme peut-il se substituer à la justice de son pays si cette dernière est débordée, injuste ou laxiste?

Ce thème est abordé, mais U.S.A. oblige, la vengeance est ici glorifiée, sans que les répercussions se fassent ressentir. il s'agit d'un "Vigilante" movie bien violent (voire gore), sans état d'âme.

"Death Wish" cuvée 2018 se laisse regarder, mais son approche trop conservatrice et manichéenne, enrôlée dans un bel étendard patriotique.

Mais on ne peut que regretter que le film n'ai pas plus de finesse, alors qu'un remake non officiel était déjà sorti quelques années auparavant : l'excellent "Death Sentence", où on voyait un Kevin Bacon dépassé par son désir de vengeance.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.