DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Au cœur de l’océan Pacifique, le sous-marin d’une équipe de chercheurs a été attaqué par une créature gigantesque qu’on croyait disparue : le Megalodon, un requin préhistorique de 23 mètres de long.
Le sauveteur-plongeur Jonas Taylor doit risquer sa vie pour sauver les hommes et les femmes prisonniers de l'embarcation… et affronter le prédateur le plus terrible de tous les temps.

AVIS : Un requin, un homme prêt à en découdre, des victimes...Pas la peine de tourner autour du pot, ce "En eaux troubles" ("Meg" en V.O.) tente de remettre au goût du jour le grand classique de Spielberg, bien évidemment "Les dents de la mer".

Il faut dire qu'avec les Sharknado et autres zederies, le requin est devenu plus un vecteur comique qu'autre chose.

Et il semblerait que "Meg" soit là pour renouer avec la nostalgie, tout en l'adaptant à l'ère contemporaine.

On retrouve donc l’inénarrable volonté de l'Homme de mettre son nez partout où il ne faut pas, quitte à réveiller les pires démons.

Et en l’occurrence, le mégalodon, requin préhistorique de plus de 20 mètres, enfouis dans les méandres des fonds abyssaux, refait surface après un excès de curiosité d'un multimilliardaire en quête de reconnaissance.

Rien de neuf à l’horizon donc, on retrouve toujours les mêmes clichés où un homme va lutter contre le monstre, qu'il soit humain ou animal.

Sur ce coup, c'est Statham qui s'y colle. L'ancien champion de natation a donc de quoi remettre la tête sous l'eau, et donne avec la première scène l'image d'un personnage qu'on a l'habitude de côtoyer avec lui, mais ici bien plus profond en vue de cette première scène assez fataliste.

Mais le reste n'échappe pas aux autres clichés : la milf sexy sous le charme du chauve (Bingbing Li), la paire de geeks, le vieux con ennemi du héros,...

Cela donc un casting dense, avec quelques autres charmantes jeunes femmes comme la désormais bankable Ruby Rose (la prochaine Batwoman).

Le gros problème d' "En eaux troubles", c'est d'une part son second degré mal géré, où comment l'humour peut parfois saborder toute l'intensité dramatique. Un exemple parmi tant d'autres, quand le black de service balance des vannes bien grasses alors que certains de ses camarades viennent d'y passer. Comment faire de l'humour dans un moment où justement le respect, la réserve et l'humilité étaient de mise?

Autre gros bémol, ce côté trop politiquement correct, où on recense peu de victimes, et si victime il y a, on nous cache leur disparition hors-champ.

Quand on sait que Eli Roth était sur le projet et voulait un NC-17 (donc un film visant surtout les adultes).

Quoi qu'il en soit, "En eaux troubles" se laisse regarder, mais on rage de savoir qu'il pouvait aller plus loin, du moins plus près des "Dents de la mer" que d'un énième Sharknado.

On sent déjà la suite débouler d'ici peu, et c'est pas pour nous rassurer...

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.