DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : M’enfin ! Gaston débarque en stage au Peticoin.
Avec ces inventions délirantes, il va changer le quotidien de ses collègues.
Chat, mouette, vache, et gaffophone seront au rendez-vous des aventures de notre bricoleur de génie qui ne pense qu’à faire le bien autour de lui mais qui a le don d’énerver Prunelle son patron.
Les gaffes à gogo de notre empêcheur de travailler en rond pourront-elles éviter que le redoutable Monsieur de Mesmaeker rachète le Peticoin ?

AVIS : on a récemment droit à plusieurs adaptations de BD franco-belges, et il nous manquait celle de Gaston Lagaffe, le roi de la boulette et de la procrastination.

C'est Pierre-François Martin-Laval qui se colle à l'adaptation, et se donne en même temps un rôle majeur. La suite du casting contient quelques valeurs sûres ou montantes de la scène française, comme Arnaud Ducret, Jérôme Commandeur, Charlotte Gabris ou Alison Wheeler.

Le rôle principal, lui, revient à Théo Fernandez, et c'est sans nul doute un très bon choix car l'acteur arrive correctement à donner vie au personnage papier.

Pour le reste, l'ambiance y est, avec un festival de couleurs, d'idées saugrenues, pour un film se revendiquant essentiellement de la bande dessinée. Cela donne donc droit à de nombreux gags visuels, liés à l'arrivée de Gaston et sa volonté de changer l'esprit d'entreprise.

Si le scénario n'est pas exceptionnel, l'ensemble tente de rester dans une bonne humeur communicative, ou du moins tente de le rester. Car comme pour les autres adaptations récentes, l'humour bon enfant, un peu théâtral (voire un hommage à Palace) est omniprésent. Outre les multiples références, cette version est un peu trop gentille, et ne marque pas réellement sur la multitude de gags balancés à l'écran, dans l'espoir de faire mouche au moins une fois sur deux.

Cette adaptation dépendra alors de votre indulgence et de votre relation avec le personnage. Soit vous considérerez cela comme correct, soit vous aurez la singulière impression d'avoir perdu votre temps. Mais dans tous les cas, on n'a pas encore la référence ultime en terme d'adaptation.

10/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.