DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Aoû 29, 2018 11:59 am Sujet du message: NEMESIS |
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SYNOPSIS : Représentant de commerce, Sam Cobritz est envoyé faire du porte à porte dans la région désertique du sud de la Californie. Après n’avoir croisé que des maisons vides et des portes closes, Sam doit se rendre à l’évidence, les habitants ont disparu. Sur le chemin du retour, les événements troublants se multiplient : sa voiture a été sabotée, d’inquiétants messages de menace lui parviennent et la police le prend en chasse. Seul, dans l’inconnu, pourra-t-il s’extirper du piège qui semble se refermer sur lui ?
AVIS : "Nemesis", le genre de film réalisé avec deux pailles et trois cartons, bourré de bonnes intentions, mais qui se loupe en beauté.
L'histoire nous présente Sam, un VRP lancé en plein désert, dans des paysages sublimes mais vides. Quand on sait que le film fait 1h12 générique compris, voir déambuler ce gaillard dans ce No Man's Land a vite fait de nous endormir. Comprendre par là qu'il va quasiment rien se produire pendant une bonne demi-heure, juste de l'errance.
C'est un sursaut qui nous réveillera, celui d'un coup de feu qui marquera les hostilités. Ca y'est, Sam n'est plus seul, et de plus en plus de monde arrive pour le tuer, tandis qu'une voix à la radio narre des faits macabres, sûrement liés à Sam.
l'intrigue tient donc dans le fait de savoir ce qui peut bien arriver à ce personnage, qui peut bien vouloir le tuer, bref, savoir la vérité et tirer tout cela au clair.
Car l'environnement est des plus étranges : entre cette voix mystérieuse à la radio, cette lueur rouge dans le ciel, ces gens portant des masques grotesques. On est en plein délire, mais encore faut-il le maîtriser.
C'est cet aspect majeur qui pénalise fortement "Nemesis", pourtant parti avec le minimum syndical, mais de qualité : une photographie superbe, des prises du vue du désert en drone à vous couper le souffle, l'interprétation de Rusty Joiner (rappelant de loin Guy Pierce, la coupe mulet en plus) mais surtout, un score signé Christine HA-LLU-CI-NANT.
On pense d'abord à du Carpenter, avec ses forts accents synthé, ce son direct des années 80 et ce rythme endiablé. Rien que pour cela, le film mérite de s'y attarder, en sachant que le reste ne sera hélas pas du même niveau, et laissera sûrement un goût amer après visionnage.
05/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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