DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Aoû 23, 2018 11:50 am Sujet du message: JEEPERS CREEPERS 3 |
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SYNOPSIS : La dépouille endormie du Creeper repose dans la grange du fermier Jack Taggart. Les 23 ans de sommeil de la créature touchent à leur fin, et Taggart n'attend qu'une seule chose : le réveil du Creeper, pour pouvoir venger la mort de son fils cadet, survenu à la fin du cycle précédent. De son coté, Trisha Jenner, dont le frère Darry fut aussi dévoré par le démon 23 ans plus tôt, est maintenant mère d'un adolescent. Celle-ci est en proie à des horribles cauchemars répétitifs, lui indiquant que son fils subira le même sort que Darry. Elle rencontre donc Jack Taggart et son fils ainé pour mettre un terme au règne du Creeper, une fois pour toutes.
AVIS : la hype était là....et puis arrive enfin ce moment où on tombe sur cette quasi exclusivité, et on comprend mieux pourquoi...
Les deux premiers "Jeepers Creepers" étaient prometteurs : un boogeyman mystérieux, avec tout un folklore derrière, des meurtres violents, un certain malaise constant...
Tout ceci est réduit à néant dans cette suite. Avec une production chaotique (Victor Salva, toujours derrière la caméra, a été poursuivi pour des actes pédophiles et s'est vu boycotté durant les sessions de casting), un budget réduit, il a fallu trancher.
Et on se retrouve alors avec de jeunes acteurs sans expérience, quelques noms connus (comme Meg Foster et Stan Shaw), des effets spéciaux très grossiers et surtout une intrigue très décomposée, sans réel tension.
Et pour cause, l'action n'a désormais plus lieu durant la nuit, mais en plein jour. Cela enlève toute tension, et notre boogeyman en plein jour fait moins flipper que quand il se confond avec l'obscurité. Sans mauvais jeu de mots, on pourrait dire qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même.
Et le gore dans tout cela, le malsain? Cet aspect est totalement aseptisé pour donner dans du classique. Cette suite ne donne d'ailleurs que peu d'indices sur les origines de la créature, et encore moins sur son véhicule très "spécial".
Pourtant, certaines scènes donnaient le ton, comme quand Meg Foster découvre un certain objet et rentre en "communion" avec ce dernier. L'occasion était propice à de bons gros flashbacks bien glauques, mais non, c'est motus et bouche cousue.
En théorie, vu comme le film se termine (un peu à la manière de "Hatchet 4", où un personnage emblématique de la série refait surface pour en finir avec l’infamie) on peut supposer qu'une suite débarquera dans les prochains mois. Mais si c'est pour essuyer autant de déboires et déboucher sur un film bancal, il faudrait songer à s'arrêter ici.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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