DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Juil 30, 2018 8:43 am Sujet du message: LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO |
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SYNOPSIS : Lorsque Spirou, prétendu groom dans un Palace, rencontre Fantasio, reporter en mal de scoop, tout commence très fort… et plutôt mal ! Ces deux-là n’ont aucune chance de devenir amis. Pourtant, quand le Comte de Champignac, inventeur aussi génial qu’excentrique, est enlevé par les sbires de l’infâme Zorglub, nos deux héros se lancent aussitôt à sa recherche. En compagnie de Seccotine, journaliste rivale de Fantasio, et de SPIP, petit écureuil espiègle, ils sont entrainés dans une poursuite effrénée entre l’Europe et l’Afrique. Spirou et Fantasio vont devoir faire équipe pour sauver Champignac… et accessoirement le reste du monde !
AVIS : Les grands noms de la bande dessinée francophone se voient de plus en plus déclinés en films live, à l'image des "Astérix", de "Lucky Luke", "Les Daltons", "Le Marsupilami", "Gaston Lagaffe", et récemment "Le petit Spirou".
Ce film n'est pas vraiment relié au précédent sus-cité, quoiqu'il emprunte le même personnage, à un âge plus avancé.
Cette adaptation se veut un peut plus libre, et se forge sur la rencontre entre Spirou et Fantasio. Plus "libre" car Spirou, pour les quelques souvenirs qu'il me reste, c'était le manichéisme tout craché, comme d'autres personnages de BD irréprochables.
Drôle de le découvrir ici en tant que pickpocket...Mais bon, on accepte tant bien que mal ce concept, et on découvre donc ce film sans trop s'attendre à un chef d’œuvre, mais au moins à une production puisant quand même pas mal dans les racines du personnages.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est assez réussi. On retrouve un ton bon enfant, un méchant très méchant (l'infâme Zorglub, incarné par Ramzy Bedia, ses sbires Charlotte Gabris, Vincent Desagnat et même une petite apparition de Monsieur Poulpe), une base secrète cachant une arme pouvant contrôler le monde...Bref, on est replongé dans le film d'aventures pour enfants, et voir nos deux lurons partir à l'aventure peut amener une certaine cure de jouvence, entre des films soit mièvres, soit interdits aux plus jeunes.
Le problème est que le film ne dispose pas d'une écriture très appuyée. Certes, quelques gags ne sont pas trop mauvais, Clavier ne surjoue pas trop, mais cela reste très académique. On imagine Chabat ou Astier à l'écriture, l'actualisation aurait sans doute eu un ton bien plus décalé.
La technique est là, le réalisateur Alexandre Coffre ose même quelques plans découpés comme des cases lors du début, à l'image d'une bande dessinée défilant sous nos yeux. C'est propre, mais là encore, ça manque de peps.
Autre souci, Thomas Solivérès et Alex Lutz, accessoirement Spirou et Fantasio. Si le second s'en sort pas trop mal, Thomas Solivérès lui lance son personnage dans plusieurs directions en même temps, comme une pile atomique sur le point de se déclencher. On ira pas à dire qu'il est irascible ou tête à claques, mais ce n'est clairement pas le personnage attachant qu'on a pu connaître (tout en se remettant dans le contexte qu'il s'agit d'un film expliquant les origines du duo).
Cette adaptation se laisse regarder d'un œil. Pas de quoi crier au miracle, mais déjà un peu mieux que l'autre Spirou.
Quant à savoir si on aura droit à une suite plus proche des B.D. dans l'avenir, rien n'est certain...
09/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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