DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : La famille Johansson passe un été idyllique jusqu'au jour où une épidémie de grippe virulente sème la mort dans le quartier. Les autorités décident de délimiter un périmètre de sécurité, puis cèdent à la panique en imposant la mise en quarantaine à tous les habitants du voisinage. Isolé du reste du monde, le jeune Gustav se rend vite compte que la situation est devenue incontrôlable. Il parvient à s’échapper, laissant les autres membres de sa famille à la merci d’une foule déchaînée et assoiffée de sang…

AVIS : Venu du Danemark, "What we become" se penche sur le film de zombies, et tente une autre approche.

Attention, rien d'exceptionnel, mais une "césure" dans le rythme, tentant d'apporter un peu de sang frais.

Pour cela, le réalisateur Bo Mikkelsen nous dresse le portrait d'une petite famille modèle, dans un quartier huppé. Tout semble idyllique, avec ce joli soleil, cette charmante voisine qui vient d’emménager...

Mais on s'en doute, cela ne va pas durer. Comme dans de nombreux films, il faut se référer à l'action en arrière-plan pour sentir les prémices de l'infection : une voiture de police fonçant à toute allure, une alerte radio concernant des personnes âgées incontrôlables....

Puis vient la quarantaine, avec ces hommes surarmés confinant toutes les maisons avec de nombreuses bâches. Chaque occupant se voit alors contraint de vivre enfermé chez lui, avec des vivres, sans savoir ce qui se passe à l'extérieur. De quoi bien évidemment alimenter la paranoïa, mais aussi la véracité des informations : quelle est donc cette menace? Nous pourrions aussi douter si le réalisateur n'avait pas eu la fâcheuse idée de balancer en scène d'introduction la menace en elle même, mais aussi le destin de certains personnages, cassant tout suspens.

les deux premiers tiers du film sont donc sans réelle action, juste une préparation à ce que nous avons l'habitude de voir dans des films similaires. l'aspect psychologique, l’aliénation sont sommairement retranscris pendant que le fiston de la famille a les hormones qui s'échauffent à cause de sa nouvelle voisine. On soupçonne l'autre, on ne sait pas ce qui en est. Bref, nos personnages sont totalement désemparés pendant ces deux bons tiers.

Vient ensuite le dernier tiers, hautement prévisible, trop calqué sur de nombreuses autres productions que le simple fait de faire pause vous prêtera à confusion. On pense à "Fear of the walking dead" comme introduction similaire, mais le film ici fait pire, et s'arrête brutalement sans nous donner un petit soupçon d'espoir..non pas pour les personnages, finalement insipides, mais au moins quelque chose de consistant pour se dire "au moins la fin rattrape le reste!)

05/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.