DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Par le passé, on disait que le fait de prendre une photo d'un mort permettait de conserver son âme. De nos jours, Nastya s'apprête à épouser son futur mari, mais elle doit d'abord rencontrer sa famille, qui vit dans une vieille demeure où précisement un photographe était spécialiste dans l'art de prendre en photo les défunts. Dès son arrivée, elle sent que quelque chose ne tourne pas rond, mais ne se doute pas de ce qui va lui arriver...

AVIS : Les russes copient de plus en plus le cinéma U.S., et après avoir donné leurs versions des films de super-héros, des blockbusters, ils reviennent avec quelques films d'horreur.

On en a déjà eu quelques uns par le passé, et une nouvelle vague semble arriver, comme l'atteste ce "The Bride".

Avant toute chose, il faut dire que si on est pas au courant de l'origine du film, rien ne permet de déterminer son origine. Les producteurs ont fait en sorte que le film soit "indépendant géographiquement", sans doute dans un souci d'exportation.

On est donc face à un film de fantômes, du style très proche des "Insidious" ou "Conjuring". On nous parle de traditions séculaires, de photos permettant aux âmes de vivre éternellement.

C'est dans ce contexte que la jeune Nastya (sublime Viktoriya Glukhikh), prête à se marier, et sur le point de faire la connaissance de sa belle-famille. Dès son arrivée dans le manoir familial, on sent que les prédispositions sont là pour lancer la machine à frissons, à savoir une vieille demeure avec des passages secrets, un aspect usé, des portes qui couinent, et les membres de la famille ne sont guère mieux.

La montée d'adrénaline est bien évidemment graduelle, on a quelques frissons au début, puis au fur et à mesure, on tombe dans l'horreur pure, du moins en théorie.

Cela aurait pu marcher si le dosage avait été respecté. Car malgré une très belle photographie, de bons acteurs, le film ne parvient pas vraiment à nous terrifier.

Pourtant, de bonnes idées sont présentes, mais le montage annihile toute terreur, et se saborde dans les moments les plus délicats. On a beau connaître la musique (surtout ce long couloir sombre d'un va jaillir une forme spectrale), mais le réalisateur Svyatoslav Podgayevskiy ne va pas au bout, et nous fait tout juste sursauter.

Il reste cependant une belle histoire teintée de mélancolie, un certain charme qu'on avait pu voir dans "Les autres", avec Nicole Kidman.

Si "The Bride" n'est pas une purge, il est une vraie déception de voir autant de potentiel être gâché par une absence d'aller au delà de certaines frontières, de livrer un produit limite édulcoré pour ne pas craindre une restriction de public.

10/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.