DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Juin 25, 2018 12:13 pm Sujet du message: JOHNNY FRANK GARRETT'S LAST WORD |
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SYNOPSIS : Une nonne de 80 ans est violée et tuée dans une petite bourgade américaine. Tous les soupçons pèsent sur un jeune homme, au faible QI de 70, incapable de lire ou d'écrire. Dans l'incapacité de prouver son innocence, il est condamné 10 ans plus tard à la peine capitale. C'est à ce moment qu'il jure de se venger, et de s'en prendre à tous ceux qui l'ont condamné. Peu de temps après sa mort, des faits étranges surviennent, et toutes les personnes liées de près ou de loin à son exécution sont victimes d'étranges faits divers...
AVIS : ce qu'il faut savoir sur ce film, c'est qu'il s'inspire de faits réels. Johnny Frank Garrett a réellement existé, a vraiment été condamné à mort pour un crime dont il sera malheureusement innocenté plus tard après son injection létale.
Outre le fait que le film aurait pu singulièrement remettre en cause le système judiciaire américain, et plus loin la peine capitale et ses aberrations, le film de Simon Rumley s'inscrit bien plus comme un film d'horreur, où un innocent revient d'entre les morts pour hanter ses bourreaux.
Le film reprenant le contexte réel, le faits sont transposés dans les années 90, et l'omniprésence d'un filtre sépia a le double mérite de vieillir la photographie, mais aussi de poser un certain malaise.
Et c'est le but de Rumley, proposer une œuvre où on ne se sent pas réellement à l'aise, tiraillé entre cette photographie lugubre, et des faits qui le sont tout autant.
Les pseudo bourreaux de Johnny vont donc mourir un par un, dans d'étranges circonstances, avec parfois ce petit effet "Destination finale", où un objet usuel va se retourner contre vous.
Mais la plus grosse référence qui nous saute aux yeux, c'est celle de "Shocker" de Wes Craven, dont l'intrigue est à peu près similaire (sauf que dans "Shocker", le condamné est une vraie pourriture).
Le problème avec "Johnny Frank Garrett's Last Word", c'est qu'il est bien trop classique dans son déroulement. Le fait de suivre un membre du juré (Mike Doyle), doutant de son jugement, de voir des pourris opportunistes (comme Sean Patrick Flanery, pas reconnu sur le coup)...ça fait un peu trop cliché. Idem pour les sanctions, on voit tout venir à l'avance, et on sait déjà comme chaque scène va se conclure.
Du coup, on se demande si ce film méritait vraiment un traitement axé essentiellement sur le genre horreur, et aurait pu s'en sortir de façon plus avantageuse comme thriller lorgnant vers le surnaturel.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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