DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Juin 20, 2018 8:52 am Sujet du message: STEPHANIE |
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SYNOPSIS : Abandonnée par ses parents dans une maison isolée, Stéphanie ne doit sa survie qu'à du beurre de cacahuètes et à son jouet en forme de tortue. Mais les forces sombres rôdent aux alentours... Et elles vont se manifester avec le retour des parents de Stéphanie.
AVIS : Inconnu au bataillon, ce "Stephanie" ne dispose que de peu d'informations sur la toile, même pas un petit trailer pour savoir de quoi il s'agit, sans trop se faire spoiler.
Et c'est dommage que le film n'ait pas plus de promotion, car bien qu'imparfait, il dispose tout de même de sérieux atouts pour redresser la barre à un moment où on aurait lâché l'affaire...
Car il faut l'avouer, le début du film est guère encourageant. On voit une gamine déambuler dans une maison, seule, sans savoir ce qui se passe à l'extérieur. Elle parle d'un monstre, on voit et on entend certaines choses assez flippantes (comme des objets bougeant sans assistance, ou un râle émanant d'une créature non humaine)...
Cette partie est la plus mauvaise du film, qu'on se le dise. La tension n'est pas amorcée, puisque n'ayant qu'un seul personnage, on se doute bien qu'il ne va rien lui arriver. Cela fait très Disney, trop de gentillesse malgré une présence menaçante, et désamorcée par le côté bon enfant de la gamine, et de ses peluches l'entourant.
Tandis qu'on allait perdre tout espoir, vient enfin le second acte, plus consistant, plus imposant. Les cartes du jeu sont redistribuées, on comprend mieux ce qui a pu se produire sans savoir exactement de quoi il s'agit (invasion de morts-vivants, d' extra-terrestres ou de démons? Catastrophe naturelle?). Les choses se durcissent et la dimension dramatique prend de la consistance, au fur et à mesure que le jeu d'acteur de la petite Shree Crooks (révélation de ce film) s'améliore, et la présence de Frank Grillo et Anna Torv. Le film prend alors un virage vers quelque chose de plus dramatique, mais n'en n'oublie pas pour autant son aspect "fantastique", voire horrifique.
C'est dans son dernier acte que le film délivre toute sa rage, et nous laisse légèrement pantois. Cette fin n'est sans doute pas la plus nihiliste, sabordée par quelques idées malvenues, mais elle dégage suffisamment d'émotions pour qu'on la retienne, et qu'elle s'inscrive dans le registre des "fins qui déchirent".
Ne pas se fier à son début chaotique, ni à sa fin un poil exagérée, ce "Stephanie" dispose d'atouts majeurs le rendant atypique.
15/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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