DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Mia, la fiancée de Roman MacGregor est enlevée par des trafiquants d’êtres humains. Dès lors, Roman et ses frères Brandon et Deklan n’ont qu’une idée en tête : la retrouver saine et sauve. Ils sont aidés dans leur quête par Avery, le policier en charge de l’affaire. Derrière cet enlèvement se cache Maxwell Livingston, un businessman véreux qui, sous couvert de ses activités, développe un réseau de proxénétisme forcé. Le temps est compté. Réussiront-ils à sauver Mia ?

AVIS : Avant toute chose, et pour apprécier le film sans subir certaines frustrations, il convient de dire que ce film mettant en avant Bruce Willis peut faire preuve d'un peu d'opportunisme.

Pourquoi? Parce que l'acteur, mis en avant sur l'affiche, dans la bande-annonce, n'a ici qu'un rôle secondaire. Si vous êtes fan de l'inspecteur McLane, vous risquez donc de trouver le temps long entre ses différentes interventions. En même temps, Willis traîne des savates ces derniers moments avec plusieurs séries B flirtant parfois avec le Z.

Est-ce cas de cet "Acts of Violence"? Et bien personnellement, c'est une bonne surprise. On s'attend à un film bas du front, très mécanique huilée dans son principe et son intrigue, et puis finalement, pas tant que cela.

L'histoire en elle-même s'intéresse au trafic humain, ce qu'on pouvait avant appeler la "traîte des blanches", et qu'on avait pu voir dans "Taken".

Ici, une bande de malfrats kidnappent des femmes dans le besoin, les droguent, et montent un circuit de prostitution. Mais à un moment donné, ils s'en prennent à la mauvaise personne, et kidnappent une future mariée.

Le problème, c'est qu'ils ont mal choisi. Son futur mari est le cadet d'une fratrie de trois frères, les MacGregor (Shawn Ashmore, Cole Hauser et Ashton Holmes). Avec un père soldat et l’aîné ancien Ranger, ils décident en voyant que la loi n'est pas avec eux de sauver la fiancée, et sortent un arsenal digne de ce nom.

Le film se transforme alors en semi guérilla urbaine, où tous les coups sont permis. Et comme on le sait, si on veut faire justice soit-même, il faut accepter d'en payer le prix. Attendez-vous donc à avoir la rage si vous êtes pris dans l'intrigue, car cette dernière est assez habile pour montrer avec un tant soit peu de crédibilité une situation où la justice ne peut être rendue avec des moyens légaux.

La démonstration est ici plausible, voire crédible, et on se prend d'empathie pour ces frangins soudés, et anéantis par ce qui leur arrive. De quoi donner de l'intensité aux différentes fusillades ponctuant le film, lui donnent un petit côté guerrier.

Bien évidemment, certains aspects du film sont discutables, et le film est loin d'être parfait. Mais de par son focus sur un thème sensible, une famille soudée dans les pires moments, et une action plutôt bien ficelée, on arrive à lui pardonner ses écueils (ou pas) pour le garder en mémoire.

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.