DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Avr 10, 2018 11:17 am Sujet du message: THE MONSTER PROJECT |
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SYNOPSIS : 4 vidéastes décident d'aller plus loin en proposant l'interview de 3 vrais monstres, après avoir diffusé une annonce de casting. Répondent à l'appel une jeune femme censée être possédée par un démon, une séduisante vampire, et un ranger lycanthrope. Tout ce beau petit monde se donne rendez-vous dans une demeure isolée...Mais l'interview ne se passe pas comme prévu...Et si les monstres étaient réels?
AVIS : A peine 10 minutes que le film est commencé, qu'on entend déjà le nom de "Blair Witch".
Y'a pas à dire, ce film a vraiment influencé une génération de jeunes cinéastes, mais intrigue aussi pour être un des films le plus rentable de l'histoire du cinéma.
Et ce n'est pas pour rien que "The Monster Project" se rapproche de "Blair Witch", allant même jusqu'à le citer. Car si vous ne le saviez pas encore, "The Monster Project" fait partie de cette grande famille du Found Footage, genre un peu casse gueule.
Le début n'est vraiment pas le point fort de ce film. On y découvre comment des vidéastes amateurs faisant le buzz sur la toile avec des canulars décident d'aller un peu plus loin, et invitent donc de vrais monstres pour une interview.
Ils reçoivent alors 3 réponses, d'un démon, d'un vampire et d'un loup-garou. Tout ce petit monde va se retrouver dans une vieille demeure abandonnée, mais avant cela, on va détailler plus en détail le casting.
On a tout d'abord Devon (Justin Bruening), adepte de tout ce qui est étrange, puis son ex, Murielle (Murielle Zuker) en coloc avec un certain Brian (Toby Hemingway), un junkie voulant décrocher, et un autre coloc, Jamal (Jamal Quezaire).
Le début, tout en mettent en place l'intrigue liée à l'interview, montre les relations tendues entre Devon et Murielle, les efforts de Brian pour ne pas retomber dans la drogue...
Cette partie, plutôt sympathique, n'est pas à proprement parler liée au genre horreur : juste une succession de scènes en vue de... mais sans la moindre étincelle d'angoisse.
C'est dans sa seconde partie que le film commence, et nous laisse un peu sceptique quant au fait de voir réunis dans un même lieu trois figures emblématiques de l'univers horrifique. Et pourtant...
Ca monte crescendo, le stress se veut de plus en plus intense, jusqu'à ce que tout cela tourne au survival sans le moindre temps mort, le tout baigné dans une vision infrarouge assez lisible, mais se permettant aussi de jouer avec l'obscurité pour nous faire sursauter.
Et pour que cela fonctionne, les effets doivent être saisissants, comme le bestiaire. Et bien ici c'est le cas, les différentes créatures ont de quoi faire sursauter, et alors qu'on pensait avoir un film avec un budget étriqué et des moyens rikiki, on a droit à de vraies scènes vraiment bien conçues (comme celle du vampire traversant plusieurs étages), ou encore cet hommage à "[REC]", et aux FPS en général (coucou "Outlast").
Du coup, on s'en fout de savoir si le film est crédible ou pas, car il arrive à nous mettre le trouillomètre à zéro, avec une réalisation audacieuse, et nous offre même un final assez étrange, voire lugubre.
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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