DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Avr 03, 2018 11:57 am Sujet du message: LAKE BODOM |
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SYNOPSIS : Deux étudiantes se voient conviées à une sortie champêtre, sur un lieu au trouble passé. En effet, c'est non loin de ce lac que furent trouvés les corps de plusieurs adolescents, atrocement mutilés, dans les années 60. Le coupable ne fut d'ailleurs jamais retrouvé. Tout porte à croire que ce lieu est maudit, car aussitôt notre équipe arrivée sur place, quelque chose rode dans les bois, en quête de chair fraîche...
AVIS : un slasher Finlandais, pourquoi pas? Après tout, les pays nordiques arrivent parfois à nous surprendre sur un thème très (trop) courant, comme avec "Cold Prey".
Mais ce qu'il faut savoir sur Bodom, pour la petite anecdote, c'est que les meurtres cités dans le film ont vraiment eu lieu, plus précisément en 1960.
D'ailleurs, l'affaire n'a jamais été résolue, après qu'on ai pensé que l'un des 4 ados (le seul survivant) avait tué ses camarades dans un excès de jalousie.
Autre anecdote, cette tragique affaire a inspiré le nom d'un groupe célèbre..."Children of Bodom".
Mais pour en revenir au film, on s'attarde plus précisément sur le sort de la jeune Ida (Nelly Hirst‑Gee), une jeune fille ravagée par une histoire de harcèlement moral au lycée. Sa meilleure amie décide de lui changer les idées avec ce fameux week-end au bord du lac, en la compagnie de deux bellâtres.
Tout commence donc comme un vulgaire slasher, de l'installation du campement, de l'histoire narrée pour effrayer les filles, etc.
Mais le film stoppe les clichés assez rapidement, pour arriver à quelque chose de plus malsain, voire viscéral. Même si on sentait le coup venir (il faut dire que les dialogues peu inspirés trahissent la peur de l'inconnu), ça change considérablement de ce qu'on peut voir, et surtout, le "mobile" tient la route.
Problème, cette bonne idée va vite être rattrapée par un schéma classique, digne de "Wolf Creek". En même temps, on voyait pas trop comment le film pouvait se conclure, mais là, on en arrive à un grand huit émotif (classique - innovation - classique).
C'est dommage, le reste suivait avec des comédiens corrects, une belle photographie (et des plans lisibles en obscurité). Pas une purge, mais un film qui aurait mérité une redirection vers sa fin pour l'amener vers quelque chose de plus cartésien, de plus ancré dans le réel (en parallèle avec les faits narrés et leur dénouement) que de repartir sur les bases (et donc les clichés) du slasher yankee.
11/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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