DarkWolf Site Admin
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 3814 Localisation: Geekland
|
Posté le: Lun Mar 19, 2018 9:23 am Sujet du message: JUSTICE LEAGUE |
|
|
SYNOPSIS : Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…
AVIS : A l'instar des Avengers de chez Marvel, DC Comics propose aussi son crossover de super-héros, connus sous la bannière de "Justice League".
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau concept, car cette ligue existe depuis belle lurette sous format papier. Mais avec la concurrence, les choses s'accélèrent, et même si chaque personnage de cette nouvelle épopée n'a pas encore son premier film de présentation (ce qui devrait venir pour Aquaman et Cyborg), ce "Justice League" se présente comme un film montrant la genèse de cette équipe, face à une menace mondiale.
C'est ainsi que Batman (toujours Ben Affleck part à la rencontre de différents metas, tout en contactant ceux qu'il avait déjà pu croisé dans ses précédentes aventures. Superman n'étant plus de ce monde, c'est Wonder Woman (Gal Gadot) la première à rejoindre l'équipe, suivie de Flash (Ezra Miller), Aquaman (Jason Momoa) et Cyborg (Ray Fisher).
Une équipe assez hétéroclite, même si le plus gros reproche que l'on puisse faire à cette première réunion est de mettre en avant certains personnages au détriment des autres (et généralement, ça se schématise en fonction de la notoriété de l'acteur).
Et ces personnages, disposant chacun de leur code, sont plutôt avantagés. Batman retrouve un Gotham comme Burton nous l'avait présenté, très gothique et anxiogène par rapport à la version de Nolan. Wonder Woman assure le show, et confirme sa position de femme forte dans le panorama cinématographique actuel. Quant à Superman, on laisse la surprise agir...
Si "Batman V. Superman" n'était pas synonyme d'osmose, à la limite du bourratif, les choses se passent un peu mieux ici. Le ton solennel est édulcoré, pour un ton proche de celui récemment employé par Marvel. Comprendre par là que le film est ponctué de petites touches d'humour, la plupart du temps venant de Flash, le trublion de la bande, ou de quelques piques entre les différents personnages.
Snyder a donc corrigé le tir par rapport à son précédent film, mais tout cela ne tient pas que de lui. Il faut savoir que la production de cette "Justice League" a quelque peu été marquée par le départ de Snyder, suite au suicide de sa fille. C'est Joss Whedon qui se chargera alors du reshoot de quelques scènes, ainsi que de la post-production.
On a donc là un travail combiné, qui ne se ressent pas tant que cela (au sens positif du terme) tant l'harmonie est constante. Difficile de dire quelle scène appartient à tel réalisateur, tout se fait dans une continuité, un lisibilité exemplaire, ce qui fait plaisir à voir.
Mais tout cela n'empêche pas le film d'être quand même inférieur à ce que Marvel sait faire, ou du moins face au premier "Avengers". Si on devait comparer les deux réunions au sommet, le point va clairement pour Marvel.
Mais condamner ce "Justice League" serait sans doute exagéré : la passion et l'intérêt pour les personnages se fait ressentir, quelques moments épiques viennent ponctuer l'ensemble, et on est finalement face à un film montrant la voie, malgré ses quelques défauts, que DC se doit d'adopter pour faire face à la concurrence, mais aussi pour plaire aux fans et aux néophytes (à coup de références, d'humour au compte-goutte, et bien sûr d'effets spéciaux de qualité).
"Justice League" pouvait se présenter comme un projet casse-gueule, déjà démonté par les précédents titres censés nourrir le crossover (où Wonder Woman s'en sortait plutôt bien).
Finalement, et malgré quelques défauts et faiblesses, c'est plutôt positif. Le côté léger employé, adoubé par des combats homériques, fonctionne plutôt bien, du moins mieux que les précédentes tentatives. Et tout comme Marvel, on souhaite que la qualité nivelle vers le haut, sans avoir à déplorer une succession d'échecs cuisants.
11/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
|
|