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:: DAY OF THE DEAD : BLOODLINE ::

 
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DarkWolf
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MessagePosté le: Jeu Mar 15, 2018 1:21 pm    Sujet du message: DAY OF THE DEAD : BLOODLINE Répondre en citant

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SYNOPSIS : Un petit groupe de militaires avec quelques survivants habitent dans un bunker souterrain où ils cherchent un remède dans un monde envahi par les zombies (Sens Critique).

AVIS : Les zombies de Romero continuent d'inspirer les producteurs, et comme on pouvait s'y attendre, les remakes s'en donnent à cœur joie.

Quitte à fruster les puristes, il faut dire que la version de "Night of the living-dead" de Romero, puis l'adaptation de "Zombie" par Snyder avec son "Armée des morts" sonnaient comme les remakes les plus aboutis, dépassant parfois le matériau de base.

Et puis vient le remake de "Day of the dead", signé Steve miner en 2008. Que ce soit l'original ou le remake, ces deux films n'étaient certainement pas les pierres angulaires du genre zombie.

Alors quand on voit débouler un énième remake, on ne peut s'imaginer qu'il s'agisse d'une œuvre rédemption, incapable de faire pire que le précédent, et tentant de redorer un peu le blason de la licence.

Et cette fois, c'est Hèctor Hernández Vicens ("The Corpse of Ana Fritz") qui s'y colle.

Afin de ne pas lier son film aux précédents volets, il se charge de reconstituer les prémices de l'invasion zombie, dans une introduction rappelant un peu celle de "L'armée des morts", mais moins punchy. On pourrait même dire que ça sent pas très bon quand on voit l’héroïne, Zoe (Sophie Skelton), marcher tranquillement dans la rue en appelant sa mère, alors que tout le monde autour d'elle se fait massacrer, à grands coups de geyser de sang un peu trop cartoonesques.

Puis arrive le fameux "5 ans plus tard", et on retrouve ce fameux bunker, renfermant les dernières traces de l'humanité. Ici, l'ambiance est du style "Walking Dead", avec des gens vaquant à leurs occupations malgré des zombies s'acharnant sur les grilles, cultivant, entretenant des relations de couple...

Mais notre chère héroïne décide de sauver des vies, de part sa formation, et entreprend un voyage à l'extérieur, histoire de récupérer des médicaments pour soigner une jeune fille malade, et présentant du coup un risque pour la communauté.

Sans surprise, le chef de groupe, un jeune militaire très à cheval sur le règlement, s'y oppose. C'est toujours le même cliché, assez saoulant, mais qui faisait aussi partie du film original.

La grosse originalité en fait, elle vient de celle de "Day of the dead", qui à l'époque nous montrait le premier zombie à pouvoir être domestiqué (le fameux "Boubou" en V.F.). ce dernier avait toute notre sympathie, et inversait la balance, l'humain devenant le monstre.

Pour cette relecture, Hèctor Hernández Vicens prend à contre-pied le personnage de Boubou, et sa nouvelle version, surnommée Max, est une grosse saloperie humaine avant l'invasion, qui ne s'arrange pas en version zombie, obsédé par la jeune Zoe.
Et se dire qu'en pleine affaire Weinstein, montrer un gros prédateur sexuel, de surcroît zombie, c''était assez couillu, même si parfois la sauce a du mal à prendre.

Il faut dire que le film opte pour un ton résolument sérieux, et ne fait place à aucune trace d'humour. Forcément, quand un élément déraille, et bien ça décrédibilise l'ensemble, ce qui arrive ici de temps en temps : jeu d'acteurs, dialogues, démarche des zombies...C'est dommage, car pour le reste, le film affiche une bonne santé, avec des décors et des moyens assez flatteurs (surtout si on compare à d'autres séries Z du même genre).

"Day of the dead : Bloodline" peut donc sentir l'opportunisme, mais s'en tire finalement pas trop mal, l'engouement des films de Romero étant tel que le film est certain de se faire massacrer par la presser et le public, comme d'habitude. Mais comme héritage, il fait mieux que le précédent effort (celui de Miner), dispose de certaines bonnes idées, d'une réalisation honnête, d'un gore somme toute généreux (quelques bons passages bien crades) mais malheureusement gâchées par certains défauts quasi rédhibitoires. Dommage, mais pas pour autant un film à négliger...

09/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

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