DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Mar 06, 2018 7:33 am Sujet du message: GANTZ : O |
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SYNOPSIS : Kei Kurono se fait tuer au combat à Tokyo en sauvant Reika Shimohira attaqué par une puissante créature qui a blessé auparavant Yoshikazu Suzuki.
Plus tard, Masaru Kato se fait poignarder dans le métro et se retrouve avec les trois survivants de l'équipe de Gantzers de Tokyo dont Joichiro Nishi devant la sphère noire Gantz. Nishi tuant illico un cinquième homme faisant le fier et ne réalisant pas la situation.
Complètement perdu et ayant à peine le temps d'assimiler les informations que lui donne Yoshikazu Suzuki, il se retrouve téléporté avec l'équipe dans la ville d'Osaka, attaqué par une horde de monstres massacrant la population, et devront joindre leurs forces à l'équipe de Gantzers locaux pour éliminer leur chef. (Nautiljon)
AVIS : Pas forcément ma tasse de thé, mais il faut reconnaître une chose : le manga de Hiroya Oku a le mérite de présenter un univers très atypique, loin des classiques du genre.
Voir une équipe habillée en noir moulant, affronter des monstres grossiers (pire que dans "Shingeki No Kyojin"), avec certaines règles du jeu érigées par une boule noire dans un appartement....
Ben ça laisse perplexe, et donne droit à de multiples interprétations.
Mais le film n'est pas là pour apporter du grain au moulin : il se veut comme l'adaptation d'un des arcs narratifs, et après une série animée, des films live, c'est au tour d'un film en animation 3D.
Ne cherchez donc pas d'explications, au risque d'être déçus. Ce film est là pour raviver la flamme du fanbase. Pourtant, les néophytes pourront trouver dans ce film un intérêt certain, à condition de ne pas vouloir tout comprendre (ce dont le manga se charge).
Ici, c'est le parcours de Masaru Kato qui nous est narré : un étudiant poignardé dans le métro, se réveillant dans un pièce avec d'autres personnages, et Gantz, cette étrange boule noire leur dictant une mission où l'issue pourra être fatale.
A partir de là, c'est quasiment de l'action non-stop, avec de belles chorégraphies, beaucoup de personnages tirant un peu sur le cliché, mais surtout cette ambiance si particulière.
Si on sent venir le dénouement ("ne jamais, JAMAIS faire une promesse dans un film"), il n'empêche que le rythme employé pourra combler les amateurs de shōnen : c'est violent, nerveux, et parfois même très gore.
L'essence même du shōnen est conservée, et cela bien évidemment, ne plaira pas à tout le monde. A vous de voir donc, en fonction de vos affinités avec le genre.
Sur l'aspect technique, par contre, le film envoie du lourd. On peut même dire qu'il est d'une beauté confondante : personnages magnifiquement modélisés, décors photo-réalistes,... Tout fait part d'un réel souci du détail, et l'envie de chatoyer la rétine.
Pouvant être considéré à tort comme une longue cinématique, "Gantz : O" s'appuie sur une maîtrise technique pour nous apporter un petit plaisir coupable, celui d'un film axé essentiellement sur son design pour privilégier l'ambiance et l'action à la narration. Mais dans le cas de Gantz, ce n'est pas de la fainéantise, les explications étant contenues dans l’œuvre papier.
15/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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