DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Fév 20, 2018 9:15 am Sujet du message: AMERICAN ASSASSIN |
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SYNOPSIS : Nouvelle recrue d’une équipe d’élite officiant pour le contre-espionnage américain, Mitch Rapp va suivre un rude entraînement mené par Stan Hurley, formateur légendaire de la CIA. Face à une vague d’attaques terroristes sans précédent à travers le monde, les deux hommes vont devoir s’attaquer à Ghost, un individu aussi dangereux qu’insaisissable, ayant pour intention de déclencher une guerre nucléaire.
AVIS : Un peu gros quand même : un jeune homme s'autoproclamant justicier, tentant de s’intégrer dans des groupuscules terroristes fortement inspirés de groupes réels, et qui va finir par se faire enrôler par la CIA, sur fond de menace nucléaire à grande échelle.
Mais bon, rien que le nom laissait déjà figurer d'un film peu enclin à faire dans le réalisme ou la sobriété.
On a donc droit à des combats, des courses poursuites, des trahisons. Tout le modèle du James Bond moderne, influencé par Bourne.
Le problème, c'est que le film n'est pas innovant. Le première scène, aussi tragique soit-elle, renvoie malheureusement à un fait d'actualité (Tunisie 2015). La suite, ça va être un jeune homme surentraîné, capable de mettre la branlée aux meilleurs des agents spéciaux.
Il s'agit bien évidemment d'un chien fou (incarné par Dylan O'Brien, plutôt crédible pour ce rôle un tant soit peu physique). C'est un vieux briscard, incarné par Michael Keaton, qui va tenter de le mettre sur de bonnes voix. On retrouve aussi au casting ce cher Scott Adkins ou encore Taylor Kitsch.
La suite, ce sera un petit tour du monde, des U.S.A en passant par Rome, une petite escale par la Turquie et le Moyen-Orient...On voit certes du pays, mais l'impression de Déjà-vu est omniprésente, dans les dialogues, dans les scènes, dans les lieux visités.
Et même le final donne un trop dans le too much, quitte à faire la nique à Roland Emmerich ou Michael Bay.
C'est dommage, il y avait moyen de lancer une nouvelle licence, mais en prenant le parti pris de trop s'axer sur l'expérience visuelle, le film aurait mérité un traitement plus viscéral, un peu du genre que celui avait exploité l'excellent "La somme de toutes les peurs", inspiré des œuvres de Tom Clancy.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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