DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dans un futur lointain, l’humanité part à la conquête de nouvelles planètes habitables. L’entreprise Exor est chargée d’organiser la vie dans ces nouveaux mondes. Mais un jour, Kane, un de ses principaux lieutenants, découvre que la planète OSIRIS, qui héberge sa fille, est menacée par un virus mortel. Il se lance alors dans une course contre la montre pour la sauver.

AVIS : Trahi par son titre original ("Science Fiction Volume One: The Osiris Child") serait donc le début d'une nouvelle saga.

Cette production australienne se la joue 100% SF, avec un père de famille parti retrouver sa fille sur une colonie spatiale qui cache une arme meurtrière, et le gouvernement décide de détruire toute forme de vie à sa surface pour étouffer l'affaire.

Sur ce postulat, on va donc avoir des combats aériens, un crash, un survivant (le père) obligé de cohabiter avec un évadé de prison, des rencontres plus ou moins amicales, un plan pour sauver sa fille, et...des monstres (ou plutôt des mutants), le tout dans un désert avec des rednecks en puissance.

"Osiris" ne manque pas d'ambitions, cela se voit à l'écran avec ses décors plutôt soignés, sa mise en scène appliquée, voire un petit côté rétro (les créatures ne sont pas sans rappeler les meilleures heures de Weta, dont "Dark Crystal"), mais ça ne va pas plus loin.

L'intérêt, le fait de se retrouver face à une histoire dont on connaît tous l'issue (un père parti chercher sa fille dans un monde hostile, et tout le monde pensant qu'elle est déjà morte) ne va pas améliorer les choses. Sans compter ce découpage en chapitres, avec moults flashbacks, tuant un peu la tension à chaque sursaut. Et même si le film se permet quelques petites surprises dans son dénouement, c'est une une façon détournée d'arriver à la même conclusion.

Maintenant, de là à savoir si on aura droit à la suite...

07/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.