DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Cole Johnson est un jeune adolescent de 12 ans qui se fait harceler de façon récurrente par plusieurs de ses voisins. Intelligent mais naïf, la seule échappatoire de Cole est sa baby-sitter, Bee, une jeune femme charismatique et très jolie. Bee est la seule personne qui ne traite pas Cole comme un enfant et un lien très fort leurs permet de se considérer comme des amis.

Mais un soir, alors que Cole espionne Bee, ce dernier pensant que la jeune fille invite des garçons quand il dort, il la surprend avec un groupe de jeune en train de tuer un garçon et de récupérer son sang. Bee est la leader d'une secte dont le but est d'invoquer un démon.

Quand le groupe découvre que Cole les espionnait, ce dernier va devoir se battre pour survivre.

AVIS : McG revient pour une production plus modeste, après avoir touché à de grosses licences comme "Charlie's angels" ou "Terminator".

Il surfe sur la vague actuelle de nostalgie, avec "The Babysitter", comédie horrifique totalement déjantée, assumée, et renvoyant aux bonnes heures des 80's (à en voir l'affiche, le pitch, et aussi la bande son).

"The Babysitter", c'est donc pour résumer l'histoire d'un garçon devenu la risée de l'école, pouvant seulement compter sur sa voisine, et sur sa nounou, une bombe atomique sous les traits de Samara Weaving. Alors qu'il voit en elle une alliée, une amie, une confidente, voire plus, il va vite se rendre compte qu'elle cache bien son jeu, quand elle fait venir lors d'une nuit ses amis pour un rite satanique.

Et bien sûr, tout par rapidement en sucette, et le film enchaîne les délires gores, les effusions de sang, les moments décalés sans nous laisser réellement souffler. McG assure avec sa maîtrise habituelle, et fort de son expérience, délivre un produit certes moins original vu le contexte actuel, mais bougrement efficace.

Typiquement le film popcorn à voir entre potes, histoire de se marrer et de pousser des "OOOHHHHHHH" ou "OOUUCCCHHHHHH à tout bout de champ. Et même si le film na pas la carrure pour devenir un indémodable dans les prochaines années, il compense par un énorme potentiel sympathie donnant envie de le revoir d'ici quelques années, ce qui est un très bon signe.

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.