DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Oct 19, 2017 7:44 am Sujet du message: DON'T HANG UP |
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SYNOPSIS : A force de trop jouer avec le feu, deux ados vont vite se retrouver piégés à leur propre jeu : celui de canulars sordides. Ils découvriront vite que quelqu'un les épie, et les manipule pour un traitement des plus malsains...
AVIS : on l'aura remarqué ces derniers temps, les vieux canulars téléphoniques ou caméras cachées de nos aïeuls ont laissé place à une nouvelle forme, où tout le monde peut maintenant piéger des inconnus, et faire le buzz (comme ces clowns s'amusant à terroriser de pauvres quidams) via la toile.
"Don't hang up" exploite donc ce phénomène, et met en avant des amis allant un peu trop loin dans leur canular, au point de se faire contacter par un mystérieux individu.
Cela rappelle bien évidemment le coup de l'arroseur arrosé, et cette-fois, ce sont deux potes qui vont tenter de savoir si un des leurs n'est pas en train de leur faire un tour.
Le film s'articule alors autour de la paranoïa : sont-ils vraiment victimes d'une séquestration, leur famille est-elle complice? Ou alors sont-ils vraiment les proies d'un détraqué?
Le film laisse bien évidemment planer le doute. On pense comme dans Scooby Doo deviner qui est derrière cette mascarade, ou alors il s'agit d'un plan minutieux d'un détraqué notoire, dont nous ne connaîtrons jamais l'identité?
Damien Macé et Alexis Wajsbrot, deux petits français, réalisent leur rêve de gosses en réalisant leur premier film, hommage au genre et à Scream, dont "Don't hang up" pourrait être l'issue.
Ils s'en sortent plutôt pas mal. Le film captive, on est à plusieurs reprises tiraillés par des hypothèses plus ou moins farfelues, car on s'attend bien évidemment à ce que le final nous explique exactement de quoi il s'agit.
Et bingo, c'est le cas, on découvrira le pot aux roses, pour un final plutôt bien conçu, et assez glacial.
"Don't hang up" s'inscrit donc dans son ère, exploite les dérives de notre société basée actuellement sur le "bashing" et son partage sur les réseaux sociaux, comme une critique de cette mode où certains ses croient tout permis, juste pour faire le buzz.
Et force est de constater qu'avec peu de moyens, mais une vraie maîtrise de la mise en scène, de l'éclairage et des acteurs bien dirigés, on arrive à sortir un film qui n'a pas à rougir face aux productions de vieux briscards. Son seul reproche? Être un peu trop académique, et nous pas nous emporter plus dans la psychose, car il a avait moyen de le faire.
A quand la suite?
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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