DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Oct 02, 2017 12:54 pm Sujet du message: LA MOMIE [2017] |
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SYNOPSIS : Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
AVIS : Pas étonnant de retrouver une relecture de "La Momie" après les films intégrant Brendan Fraser, car comme pour les Avengers, un film "chorale" avec plein de super-héros, Universal a l'idée de créer un "Monster Universe", où Jeckyll & Hyde, Dracula, le loup-garou, l'homme invisible et la créature du lagon s’uniraient face à d'autres monstres bien plus patibulaires.
Pas étonnant donc de voir certaines reliques de ces monstres dans le film, avec un docteur Jeckyll incarné par Russell Crowe.
Mais dans le cas présent, c'est essentiellement de la momie dont il est question. Tom Cruise figure en tête d'affiche, et on pensait l'homme un poil repenti (comprendre par là un jeu plus mature et moins crispant dans ces derniers films). Il faut croire qu'il n'arrive pas à se retenir, et présente ici un personnage dont le pedigree le rend déjà un poil antipathique, mais le jeu d'acteur de Cruise enfonce le couteau dans la plaie : impossible de garder son sérieux, des gimmicks à la pelle et une sorte de nonchalance sans doute héritée de son statut particulier dans le film...
Et cette "Momie" cuvée 2017 se présente comme un gros tour de manège non stop, où notre momie (pour une fois une femme, incarnée par Sofia Boutella) n'arrêtera pas de poursuivre Cruise et sa partenaire Annabelle Wallis. L'occasion de voir du pays, les flashbacks (comme dans les précédents films) nous faisant voyager de l' Égypte antique à un Londres étrangement glauque et très gothique dans son visuel.
Si cet esthétisme est plutôt réussi (l'invasion de Londres par un immense nuage de sable remplit son contrat), le scénario sans véritable surprise (pour ne pas dire sans enjeu), combiné à de l'action lambda, sont vecteurs d'un film n'ayant pas l'intention de faire peur, mais plutôt de vouloir impressionner.
En ce sens, il se plante légèrement. le film avait toutes les cartes en main pour distiller une tension constante, une présence machiavélique de la momie, mais ici tout est sabordé par les vannes de Cruise, où les apparitions de son pote décédé (et décomposé), rappelant celles du "Loup-garou de Londres".
C'est donc dans un semi-bordel que s'initie le "Monster Universe". Les critiques presse et publiques n'ayant pas épargné le film, on peut supposer que le tir sera rectifié pour les prochains monstres mis en avant.
09/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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