DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Sep 27, 2017 8:35 am Sujet du message: DON'T KILL IT |
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SYNOPSIS : Un démon terrorise une petite bourgade américaine en tuant tout être vivant. Son secret est de passer d'un corps à un autre, une fois tué. Un agent du FBI et un chasseur de démons vont s'unir pour le chasser à tout jamais.
AVIS : Mike Mendez, un réalisateur prometteur après deux petites perles comme "Killers" et "Le couvent"...On pressentait un futur Sam Raimi, et puis finalement il tomba un peu dans l'oubli, avec des films aux qualités incertaines (certains de ses récents films pouvant rivaliser avec les Sharknado).
Alors quand on apprend qu'il revient au genre avec des démons et Dolph Lundgren, y'a de quoi avoir le chibre frétillant.
Mais l'adage veut qu'il ne faut jamais crier victoire trop vite, car son "Don't Kill It", même bourré de bonnes intentions, a du mal à tenir la distance.
En cause, un cabotinage indéniable de Lundgren, des effets spéciaux has been déclenchant plus le rire que l'effroi, et un scénario un poil mollasson, piochant dans de grands classiques comme "Hidden" ou "Evil Dead".
Ça commençait plutôt pas mal, avec une salve de massacres à faire froid dans le dos (personne n'est épargné : hommes, femmes, enfants, animaux), et puis le soufflé retombe rapidement, des caricatures de personnages entre la fille du village devenue agent du FBI, le shériff bedonnant dépassé par les événements...
Pas vraiment de suspens, voire un gros passage à vide où votre capacité à rester éveillé devant l'écran sera mise à rude épreuve.
On a l'impression que Mendez lui même n'y croit pas trop, et quand il recycle certaines de ses œuvres pour en faire figurer certains extraits dans ce "Don't kill it", on est partagé entre opportunisme, fainéantise ou un lien improbable entre certains de ses films.
Dommage, on a connu l'homme plus inspiré, capable de véritables délires maîtrisés ou de tension palpable.
En l’occurrence, "Don't kill it" est une énième série Z légèrement pénible à s'infliger, malgré certains passages sortant de la moyenne (comme celui du carnage dans la salle des fêtes, plus pour la déconne que l'effet wahou).
06/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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