DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le légendaire sauveteur Mitch Buchannon est contraint de s’associer à une nouvelle recrue, Matt Brody, aussi ambitieux que tête brûlée ! Ensemble, ils vont tenter de déjouer un complot criminel qui menace l'avenir de la Baie…

AVIS : En vue de la puissance scénaristique de la série, on ne s'attend bien évidemment pas à voir débouler un film puisant dans la quintessence du 7ème art, prêt à se voir décerner des Golden Globes, des Oscar et autres récompenses...

A l'image de "21 Jump Street" (qui lui pouvait prétendre à un reboot sérieux), "Baywatch" n'est nul autre qu'une relecture de la série mythique sur un rythme lourd, comprendre de l'humour bien vaseux, des blagues potaches, et généralement axé sous la ceinture.

Si vous êtes consentant, vous allez trouver de quoi vous rassasier. The Rock semble s'éclater dans son rôle de Mitch, véritable parodie de David Hasselhoff, tant il semble avoir sauvé l'humanité à chaque coin de rue. Il donne la réplique à Zac Efron, lui aussi doté d'une plastique impressionnante, et aussi abonné à ce genre de comédies, depuis "Nos pires voisins" et sa suite, en passant par "Dirty Papy".

Pour compléter le casting et faire le quota de poitrines généreuses rebondissant au ralenti, on retrouve Kelly Rohrbach et Alexandra Daddario. Viennent ensuite les personnages qu'on appelle plus communément des faire-valoir, les boulets maladroits et physiquement aux antipodes des personnes sus-citées, afin de créer bien évidemment un contraste, et bien évidemment des gags vexatoires (mais n'ayez crainte, la morale l'emportera toujours). Ici, c'est le pauvre Jon Bass qui s'y colle.

L'humour a donc une place prépondérante, mais l'action aussi, car comme dans la série, nos sauveteurs vont au delà de leur compétences pour mener une enquête, bien évidemment saugrenue, mais permettant à The Rock et Efron de montrer leur musculature en action.

Tout cela pour dire que le film, dans son schéma, n'a rien d'original. On rit de temps à autre à cause de certains gags ou dialogues vraiment limites, on sait exactement comment tout cela va se finir (le politiquement incorrect des blagues est compensé par une morale bien pensante et bienveillante), et on est même pas étonnés de certains caméos (qui n'en sont pas vraiment, les noms étant affichés dans le générique de début).

Donc, si vous n'êtes pas allergique à l'humour sous la ceinture, aux comédies américaines semblant toutes être créées dans le même moule, et bien tentez le coup avec ce "Baywatch".

On va voir maintenant ce qu'ils vont nous pondre pour le reboot de "Chips"....

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.