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:: EX MACHINA ::

 
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DarkWolf
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MessagePosté le: Lun Sep 25, 2017 7:43 am    Sujet du message: EX MACHINA Répondre en citant

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SYNOPSIS : À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.

AVIS : "Ex Machina", vrai film intelligent se posant dans son époque.
A l'heure actuelle où l'intelligence artificielle commence à immerger, déjà pointée du doigt par Elon Musk ou Stephen Hawking, où les robots commencent petit à petit à sortir de nos écrans pour devenir des réalités, où le transhumanisme pointe le bout de son nez, le film d'Alex Garland se pose comme un état des lieux, voire une courte anticipation de ce qui pourrait arriver, ou qui est actuellement en cours.

Et pour cela, Garland n'y va pas par quatre chemins. Il repose son récit sur des sociétés réelles (BlueBook fait furieusement penser aux géants que sont Google ou Facebook), et alimente ses propos de faits relatés par la presse, dont nous sommes conscients, mais aussi consentants.

Ainsi, on apprend que l'I.A. du film puise son expérience dans tous les appareils connectés capable de lui transmettre un visage, et des émotions. Une idée totalement crédible, et qui en dit long quant aux possibilités offertes à ces "monstres" technologiques et économiques, se servant sans vergogne de nos propres émotions, de nos moindres secrets.

Et sur ce point, "Ex Machina" est redoutable,d'un beauté glaciale (de l'environnement à la demeure de Nathan, le big boss prodige, aux effets spéciaux saisissants) à une mise en scène soignée, d'une bande-son de qualité, et bien évidemment de quelques acteurs investis, surtout Alicia Vikander, la nouvelle Lara Croft et ici incarnant l'I.A. Ava, dont le jeu parfait permet même sans dialogue de transmettre des émotions.

Se basant sur le test de Turing, employé pour savoir si une I.A. est crédible, Caleb, un employé (Domhnall Gleeson, excellent dans "Il était temps", et flippant dans les derniers "Star Wars") se voit convié à cette petite expérience, directement chez son patron, le fameux Nathan (Oscar Isaac, lui aussi dans les derniers Star Wars, dans le rôle de Poe).

Sur place, il va découvrir Ava, un cyborg trahit par son apparence, mais dont la pensée et les propos ont de quoi faire douter.

Et Garland ne s'en prive pas. Comme Caleb, on se met à douter. Douter sur qui est qui. Hormis son apparence physique et sa motorisation un peu bruyante la trahissant, Ava semble étonnamment humaine, et laisse planer le doute quant aux autres personnages. Caleb, Nathan, la femme de maison asiatique? Qui est réel, qui est une I.A.?

Le film brouille allègrement et volontairement les pistes, pose les bonnes questions, et se focalise sur l'interaction entre l'homme et la machine, sur les émotions virtuelles et digitales, voire sur l'amour entre un homme et une machine, sujet encore un peu tabou. Du coup, la question primordiale sur le danger de l'I.A. pour l'Homme en cas de dérive se pose, et figure bien évidemment ici à l'appel.

La manipulation est le maître-mot, avec un pauvre Caleb, pris entre deux propos radicalement opposés, et ne sachant plus qui dit la vérité (et nous non plus d'ailleurs, ce qui maintient un suspens permanent).

Fort heureusement, plusieurs révélations en cours de route vont clarifier la situation, pour un final pressenti, mais libre d'interprétation. Une façon pour Garland de clore élégamment son film, entre nihilisme et optimisme.

16/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

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