DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Aoû 28, 2017 8:05 am Sujet du message: CASTLEVANIA |
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SYNOPSIS : Lorsque sa femme se fait brûler vive, accusée à tort de sorcellerie, le vampire Vlad Dracula Tepes déclare qu'il prendra sa revanche sur le peuple de Wallachia. Aidé du magicien Sypha Belnades et du propre fils de Dracula, Alucard, le chasseur de démons Trevor Belmont lutte contre la terreur qu'il instaure.
AVIS : Quand Netflix décide d'adapter des manga, des jeux-vidéo en série, on peut être un poil sceptique.
L'adaptation de Death Note fait 1h33..et celle de Castlvania se résume à seulement 4 épisodes de 20 minutes.
On s'attend alors à quelque chose d'intense, sans temps mort et avec quelques belles pirouettes pour s'accrocher aux différents personnages.
En même temps, les jeux n'ont jamais eu une complexité folle, au point de s'étendre sur une vingtaine d'épisodes.
On se pose alors cette question : pourquoi n'avoir pas simplement fait un film d'1h30 à la place de 4 petits épisodes? Cela convenait mieux au format.
Après tout, une série Ninja Scroll a vu le jour après le film, et permettait d'étoffer l'univers du jeu sur 13 épisodes.
Bref, après avoir vu ces fameux 4 épisodes, on comprend légèrement les raisons de cette production : à savoir tâter le terrain sur cette licence avant de proposer une saison 02 plus consistante.
Mais pour cela, il faut que le public suive...Et concernant "Castlevania", c'est une "Castlestrophe".
Tour d'horizon de cette débâcle :
-Animation aussi rigide que dans les premiers jeux
-Intrigue minimaliste (Dracula vexé, ultimatum, Église méchante, blabla...)
-Quasiment pas de combats (alors que le bestiaire du jeu est conséquent)
-Personnages antipathiques (surtout Belmont, une vraie tête à claques)
-Synchronisation labiale dans les choux (épisode 02 ou 03, c'est à pleurer de rire quand le doubleur se trompe et lit le texte de son voisin [scène entre Belmont et les sbires du bad guy]).
Ajoutez à cela un faux procès concernant cette série, considérée comme blasphématoire par certains en montrant l'Église comme le grand méchant de l'histoire.
Bref, tout cela pour dire que ces 4 épisodes servent de médiocre introduction à une suite ne pouvant qu'être meilleure. A la limite, à regarder plus dans l'optique de se marrer (vous connaissez l'adage, plus c'est nul, plus c'est culte...)sauf qu'il vous faudra vous farcir le pire épisode de toute la conception audiovisuelle, à savoir le second. Si vous souffrez d'insomnies, sautez dessus, il ne se passe quasiment rien en 20 minutes.
Comment ternir une licence, Netflix sait maintenant le faire. _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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