DarkWolf Site Admin
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Posté le: Dim Aoû 06, 2017 11:52 am Sujet du message: GHOST IN THE SHELL [2017] |
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SYNOPSIS : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
AVIS : Difficile d'adapter l’œuvre de Masamune Shirow en live, et pourtant, le réalisateur Rupert Sanders (à qui on doit le récent "Blanche-Neige et le chasseur") s'en titre pas trop mal.
On retrouve dans ce film beaucoup d'éléments tirés des films d'animation (et de la série), mais l'inspiration vient essentiellement du premier film animé, sorti en 1995. On retrouve beaucoup de scènes similaires, et même l'intrigue renvoie à peu près à celle du film sus-cité.
Bien évidemment, quelques libertés ont été prises, mais restent cohérentes. Ainsi, le nom du Major sera expliqué pour ne pas froisser les puristes (déjà que Scarlett Johansson était critiquée pour incarner à la base un personnage asiatique). Idem pour Batou (Pilou Asbæk, le nouveau salopard de GOT), Son "look" à la base pouvant là aussi choquer.
Rupert se permet même de rendre un hommage à Shirow en implantant le fameux basset, cette incontournable mascotte figurant dans plusieurs de ses œuvres.
Pour en revenir au film, il s'agit là d'une intrigue cyberpunk, où l'action est légèrement mise de côté pour aborder une réflexion sur l'homme, et son humanité. Ici, les origines du major seront au premier plan, avec une longue quête quasi initiatique, bercée de mensonges.
Deux évolutions de l'histoire s'entrecroisent alors : celle d'un cyberterroriste, et les origines du major. Face à l'introspection du major, on retrouve quand même de bonnes scènes d'action, où Scarlett Johansson prouve une véritable efficacité, et se révèle crédible d'une part en tant qu'actrice, mais aussi comme combattante aguerrie.
Au niveau des autres noms connus, on peut citer le grand Takeshi Kitano et notre Juliette Binoche nationale.
Maintenant, pour ce qui en est de l'appréciation personnelle, cette adaptation n'est pas trop mauvaise, assez fidèle, posée, et bénéficiant d'un rendu visuel assez bluffant. Pourtant, on peut être un peu désappointé, car on se retrouve grosso modo avec une adaptation et donc très peu de surprises (hormis quelques libertés prises par Sanders). Si ce film peut surprendre les néophytes, les connaisseurs de l’œuvre de Shirow verront un film plutôt propre sur lui, mais sans son propre "Ghost"...ce qui est un peu paradoxal.
13.5/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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