DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dans ce nouvel opus de la franchise de blockbusters,Underworld: Blood Wars suit la chasseuse de lycans Selene face aux agressions brutales des clans lycans et vampires qui l’ont trahie. Avec ses seuls alliés, David et son père Thomas, elle doit mettre fin à la guerre sempiternelle entre les deux clans, même si cela implique pour elle de faire le sacrifice ultime.

AVIS : "Underworld - Blood Wars" souffre de plusieurs défauts, et de gros défauts.

Tout d'abord, il s'agit du 5ème volet, et donc on peut dire adieu à l'effet de surprise. Ici encore, Selene va affronter des lycans et des vampires, avec toujours un partenaire à ses côtés.

"Blood Wars" tente de ramasser quelques parcelles de chaque film précédent, pour étoffer une intrigue vraiment décousue et peu reluisante.
L'impression de déjà vu est immense, et certains héritages sont tout simplement balayés d'un mouvement de bras.

Face à ce désert narratif, la technique n'est vraiment pas le point permettant au film de se rattraper. Tout d'abord, les effets spéciaux sont trop approximatifs. Alors qu'une simple petite production peut se permettre de balancer des images de synthèse dignes de superproductions, il semblerait que la licence "Underworld" n'ait plus assez de budget pour tout. Les lycans sont décevants, et on a l'impression qu'un choix irréversible ait été fait pour minimiser la casse.

Et ce choix, c'est de plonger la quasi intégralité du film dans une obscurité quasi totale. Certes, les vampires vivent la nuit, certes, les autres films usaient d'un filtre bleu...Mais là, c'est du bleu marine tendance noir mat qu'on nous balance constamment.

Du coup, les scènes de combat sont illisibles, mais vraiment illisibles. On entraperçoit à peine deux ombres se mettre sur la tronche, sans même distinguer qui fait quoi. Un énorme gâchis, car le film n'est pas avare en passages trash, les mises à mort étant plutôt axées sur décapitation, éviscération ou encre arrachage de colonne vertébrale.

Il reste juste le charme de Kate Beckinsale, toujours aussi radieuse, et à l'aise dans sa combinaison moulante.

Mais si on nous tend la perche pour un sixième volet, on se demande si on n'a pas déjà atteint le point de saturation. Proposer une suite dans de telles conditions révélerait du suicide artistique, mais on sait bien qu'Hollywood et sa crise actuelle de renouvellement ne sont pas à cela près...


05/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.