DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Michael Mason, un pickpocket américain, devient l’homme le plus recherché par la CIA à Paris lorsqu’il vole ce qu’il croyait être un simple sac. Sean Briar, l’agent chargé de l’enquête, se rend rapidement compte que Michael n’est qu’un pion dans le vaste complot qui se prépare, et il le recrute pour remonter jusqu’à la source. Commence alors une course contre la montre, où les deux hommes vont devoir faire équipe pour déjouer les plans d’une puissante organisation dont ils sont désormais les cibles...

AVIS : C'est avec une recette ultra classique qu'est produit ce "Bastille Day", film d'action dans la veine de "3 days to kill", "Bourne" ou "Taken", avec un agent surentraîné, des courses poursuites, des fusillades, bref, tout de quoi alimenter un film pendant plus de 90 minutes, le tout en tentant de nous faire avaler la pilule avec un soupçon de réalisme.

On retrouve même un peu de Buddy Movie, notre agent (Idris Elba) se coltinant un pickpocket (Richard Madden), soupçonné d'avoir fait exploser une bombe sur le territoire français.

Mais comme c'est de coutume, ils vont devoir s'unir, s'entraider, et aller de surprises en surprises quant aux commanditaires et au but recherché, à la veille du 14 juillet.

L'occasion de nous présenter une France pas trop fictive, rongée par un racisme latent, où l'extrême-droite est ici représentée de façon assez cohérente (bien évidemment, toute ressemblance avec des personnes ou faits réels, blablabla...). Un pays sous tension, un mystérieux groupe posant des bombes, et appelant à l'anarchie, de la récupération politique, des faits divers montés de toute pièce..finalement, on est pas trop loin de la réalité (sic).

C'est dans ce contexte que notre duo va enquêter, afin de savoir qui tire les ficelles. Comme on peut s'en douter, cela fini généralement dans des combats, des tirs, du sang et de la gomme sur le bitume.

Un troisième personnage viendra se greffer, celui de Charlotte Le Bon. Bien qu'anecdotique et servant ici à donner une touche de féminité à cet ensemble ultra viril, le joli minois de notre franco-québecoise fait mouche.

"Bastille Day", c'est donc un produit formaté, très convenu, parfois improbable dans son action (la scène finale, c'est pas vraiment ça), et aussi prévisible dans son dénouement. D'ailleurs, il tente de nous surprendre avec des révélations à tiroir, un peu trop d'ailleurs, rendant le film limite comique. Et c'est pas étonnant quand on sait que José Garcia figure dans le casting, avec des airs de Robert Downey Jr période "Iron Man".

Ça se laisse se regarder, mais sans espoir d'en tirer grand chose.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.