DarkWolf Lair

[DarkWolf]

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SYNOPSIS : Les Chevaliers d'Or ressuscitent dans les glaces éternelles du Royaume d'Ásgard sous forme d'Einherjar, supposément par volonté d'Odin. La princesse Hilda, qui est tombée gravement malade, a laissé sa place à un nouvel envoyé d'Odin, Andreas Lise, qui s'est entouré de sept nouveaux guerriers divins et a fait ressusciter Yggdrasil, ce qui est théoriquement interdit à Asgard. Hilda charge alors une de ses servantes, Lyfia, de destituer Andreas. Cette dernière rencontre Aiolia en prison et le convainc de l'aider dans sa tâche. Aiolos, apparu en vision à son frère Aiolia, lui ordonne, ainsi qu'aux autres Chevaliers d'Or, d'avancer jusqu'à l'Yggdrasil pour comprendre la raison de leur résurrection.

AVIS : On titille bien la fibre nostalgique avec ce spin-off dédié aux chevaliers d'or, respectant au pied de la lettre les codes de la série, à savoir une armée de gentils en armure, des méchants en face, des combats pour arriver devant l’infâme tyran prêt à verser le sang.

De ce point de vue, le cahier des charges est respecté...un peu trop même.

Ici, on nage dans le kitch, dans la guimauve, dans la niaiserie confondante. Poids de l'âge ou autre raison, ça passe moins bien ici que dans la série initiale. il suffit de voir le générique, ou même les Eye-Catch pour s'en rendre compte.

Autre point fâcheux, la réalisation : pour seulement 13 épisodes, un effort aurait pu être fourni, car le niveau est inégal d'un plan à l'autre.

Si les Gold Cloth sont parfois vraiment bien dessinées, sur d'autres plans, on retrouve le tollé "Dragon Ball Super", à savoir un trait très amateur durant les scènes moins importantes, ou quand l'animation ne veut pas trop en faire.

Dommage, car certains aspects sont plutôt intéressants, comme cette intrigue un poil à tiroirs, plus complexe qu'elle en a l'air, ou l"armure finale du despote (on va pas révéler son identité), au design léché. Ce serra d'ailleurs un des rares points forts durant un combat final proche de DBZ, pouvant décevoir les fans de la première heure face à une dénaturalisation des combats homériques précédents.

Pour résumer, "Soul of Gold" n'arrive pas à moderniser son concept, pour rendre nos chevaliers plus prestigieux. La technique est souvent à la ramasse, et le final donne plus dans la parodie que dans un moment épique.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.