DarkWolf Lair

[DarkWolf]

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SYNOPSIS : Seiya Kanie est un lycéen qui, un jour, fait la rencontre de Isuzu Sento, une élève peu commode de son lycée venant d'être transférée. Elle lui demande d'aller dans un parc à thème en sa compagnie, l'Amagi Brillant Park. Après une visite approfondie du parc, Seiya reste très dubitatif quant à la réputation du parc. À la fin de la visite, une princesse venue du monde "Maple Land" demande à Seiya de l'aider à réunir 250 000 visiteurs pour que le parc ne ferme pas ses portes. C'est à la suite de ces événements, que Seiya devient temporairement le directeur de Amagi Brillant Park.

AVIS : "Amagi Brilliant Park" se présente comme une série d'animation japonaise totalement déjantée, prenant à contresens toutes les autres séries récentes jugées un peu trop sérieuses.

Impossible de percevoir un peu de cohérence dans ce monde d'apparence normale, où un lycéen va découvrir que son parc d'attraction à proximité est en fait une passerelle vers un monde imaginaire, risquant de disparaître si un nombre déterminé de visiteurs n'est pas atteint avant une certaine date.

Et qui dit monde imaginaire, dit forcément toutes les absurdités possibles et inimaginables, avec de vrais dragons, des catcheurs en guise de vigiles, une princesse sur le sellette, et bien sûr ses mascottes réelles (dont une avec l'apparence de Fumoffu), sages devant la foule, mais doublées d'un doppleganger une fois la journée achevée.

Et du coup, l'humour est irrévérencieux, voire trash. Voir une gentille mascotte en forme de chaton se transformer en obsédé sexuel, une autre adepte de la boxe thaï, ça change carrément la donne.

C'est pas plus mal, cela donne une orientation un peu plus mature voire adulte à la série, sans tomber dans les excès. Mais l'humour est bien là, et quelques scènes, comme l'épisode 8 dans le lycée de Seiya, valent le détour.

Idem pour d'autres épisodes, parodiant des grands classiques comme Indiana Jones. Le tout bien évidemment avec cette terrible épée de Damoclès, à savoir la fermeture du parc, et tout ce que cela représente.

Notre brave Seiya est d'ailleurs un personnage attachant. Exit le sempiternel boulet amoureux de l’héroïne principale (ici c'est plutôt l'inverse), il est ici un personnage haut en couleur, à la fois charismatique leader, narcissique inconsolable, ou encore se tuant à la tâche faisant passer les intérêts d'autrui avant les siens.

La série en elle-même jouit d'une bonne réalisation, que ce soit aux niveau des personnages, de l'animation, du score...On est dans une bonne moyenne.

Cette série plaira donc aux personnes souhaitant faire une rupture entre deux séries dites sérieuses, ou souhaitant tout simplement voir quelque chose d'un tant soit peu original, avec une forte connotation parodique et humoristique.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.