DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Fév 17, 2016 10:34 am Sujet du message: LE TRANSPORTEUR - la série (saison 02) |
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SYNOPSIS : Frank Martin est un Transporteur. Il transporte n’importe quoi, n’importe où, pour n’importe qui, dès lors que le client est prêt à payer le prix. Ses règles sont simples. Règle 1 : Jamais de noms. Règle 2 : Ne jamais changer le deal. Règle 3 : Ne jamais ouvrir le colis. Sauf s’il décide de changer les règles : Ce qu’il fait. À chaque fois. Systématiquement.
AVIS : Suite à une saison 01 peu glorieuse, reprenant les codes des films produits par l'écurie Besson, cette seconde saison ne propose ni plus ni moins qu'une continuité paresseuse, quitte à s'inspirer de grands classiques comme "le salaire de la peur", dans un épisode réalisé par Eric Valette ("Maléfique"). Les courses poursuite ont moins la côte, on tombe sur des intrigues plus légères, de la protection de la pop star façon Rihanna au sauvetage du meilleur pote piégé dans les pays de l'Est.
Le casting pour cette seconde saison fait peau neuve, on retrouve toujours François Berléand et Chris Vance dans leurs rôles respectifs, les autres personnages de la première saison sont eux soient remplacés progressivement via les intrigues, ou tout simplement supprimés. Une petite nouvelle, Violante Placido, sert de bras droit à Frank, et possède un certain charisme. Quoique un peu potiche et faire valoir de Frank, et se présente comme un atout dans bon nombre d'épisodes.
Cette seconde saison s'avère aussi être la dernière, et même si on n'est pas aux larmes en sachant cela, c'est quand même frustrant de voir dans les derniers épisodes tant de questions en suspens qui auraient trouvé une réponse dans une saison 03.
"Le transporteur - la série" partait avec un lourd handicap de ne pas proposer plus de complexité dans ses scénarii, un héros sur-manichéen à en devenir chiant ("oui, tout le monde dit que je suis le meilleur, mais je tiens à rester modeste...et séducteur") et le cliché ultime du méchant très très méchant. Alors que les séries actuelles proposent des antihéros (en cela, même le personnage incarné par Jason Statham avait plus de charisme avec son côté grogneur et bestial), des intrigues denses et complexes, on se retrouve ici avec un produit daté, qui aurait eu du succès dans les années 90's. _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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