DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : En Égypte, en plein désert, des archéologues découvrent une pyramide unique en son genre. En y pénétrant, ils vont affronter bien plus qu’une malédiction. Ils sont piégés au cœur d’un labyrinthe, et quelque chose les traque…

AVIS : Grégory Levasseur est un nom qu'on retrouve régulièrement associé à celui d'Alexandre Aja, avec qui il a travaillé sur la majeure partie de ses oeuvres. Il a officié sur "Piranha 3D", "La colline a des yeux", "Mirrors", "Maniac", "Haute Tension"..bref des films ayant eu un bon écho médiatique.
Levasseur saute le cap et devient ici réalisateur, et forcément, se lance dans le film d'horreur.
La première incursion dans le domaine est plutôt...mitigée, pour ne pas dire décevante.
Si vous avez vu "Catacombes", vous trouverez beaucoup de similitudes avec ce "Pyramide" : des archéologues, une découverte soi-disant révolutionnaire, un périple dans un endroit obscur, et un montée progressive du chaos et de l'horreur.
Dans "Pyramide", on commence par du found footage : on assiste à l'intrusion d'une petite équipe dans une pyramide ensevelie, dont l'originalité est de n'avoir que 3 faces. Après la perte de leur robot caméra, sorte de Wall-E explosant tous les budgets connus, ils vont tenter de le récupérer, et bien évidemment, ils vont se retrouvés piégés. Ils vont vite constater qu'ils ne sont pas seuls.
Le found footage sera vite écarté, et on se demande alors s'il était judicieux de passer d'un genre à un autre, sans se baser intégralement sur un mode de vue bien défini. Le found footage cassait le 4ème mur, nous faisait devenir nous même archéologues, et sa disparition nous renvoie alors à un film d'horreur des plus classiques, se cantonnant aux clichés du genre (bouh une ombre, hop une victime, et rebelote).
Les effets spéciaux ne sont vraiment pas en faveur du film. Malgré l'obscurité constante, ils peinent à convaincre, et donnent l'impression de revenir quelques années en arrière, pénalisés par une animation trop rigide, trop scriptée.
Lourd constat que celui de constater que la première œuvre de Levasseur ne tient pas ses promesses : pas d'originalité, une réalisation classique entachée par des effets numériques médiocres, des personnages dont on devine le sort et dont on n'arrive pas à s'attacher.
Gageons que la suite soit de meilleure augure pour le jeune français.

06/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.