DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Juin 29, 2015 6:53 am Sujet du message: VICE-VERSA |
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SYNOPSIS : Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…
AVIS : Un des plus beaux Pixar, digne de figurer dans le top 3 avec "Là-Haut" et "Ratatouille".
Beau dans le sens où si Pixar maîtrise à merveille les images de synthèse, ils se sont dépassés pour nous communiquer des émotions.
En prenant comme vecteur de base l'esprit d'une ado, dans sa période la plus trouble (en plus d'un déménagement avec tout ce que cela implique), ils tapent dans le mille, et forcément, tout le monde retrouvera dans ce film une part de vécu, des moments à nous qui nous sont chers ou douloureux.
Iconiser, personnaliser les émotions est une bonne idée, et les différents personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres, même si le potentiel comique doit beaucoup à Colère, personnage haut en couleur, et dont le verbe a tendance à motiver les zygomatiques.
L’intrigue en elle même est somme toute anecdotique, un voyage initiatique suite à un incident permettant d'en savoir plus sur soi, mais aussi sur les autres. Et comme tout voyage, on découvrira d'autres personnages à la fois attachants, comme l'ami imaginaire, ou comiques, à l'image de la licorne starlette.
Pixar fait fort et montre qu'ils maîtrisent leur sujet dès qu'ils s'impliquent dedans, si le sujet est simplifié, il se base cependant sur du concret, et la vulgarisation des émotions stockées nous fait un peu penser à ses émissions de 'vulgarisation scientifique' où on comprend aisément un sujet complexe avec une approche simple, mais pas simpliste, le tout via une ingéniosité visuelle que Pixar, ou encore Ghibli, peuvent exploiter sans y laisser des plumes.
Que dire sinon ne répéter que c'est un des meilleurs Pixar, que la version française est une fois de plus de qualité (M.L. Berry, C. LeBon, G. Lellouche, P. Niney).
Et tant qu'à enfoncer le clou/verser dans la polémique, voici ce que le rédacteur en chef du service culturel du Figaro a écrit sur le film :
Un tweet ayant suscité de véhémentes réactions de la part des internautes. Ce que le monsieur oublie, c'est que "Vice-Versa" s'adresse AVANT TOUT aux adultes, les seules personnes aptes à comprendre, par le vécu, les multiples références ou notions comportementales, qui pour les plus jeunes seront totalement incompréhensibles (du moins pas avant de les avoir connues au seuil de leur puberté).
Vice-Versa s'adresse donc aux enfants, et SURTOUT aux grands enfants que nous sommes et que nous voulons rester.
18/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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