DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Jan 07, 2015 8:44 am Sujet du message: LA PLANÈTE DES SINGES : L'AFFRONTEMENT |
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SYNOPSIS : Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
AVIS : Attention, ce film est la suite d'une préquelle, qui avait d'ailleurs fait son buzz à l'époque, tant elle réunissait de nombreuses qualités.
On essaye donc de caler cet épisode entre le précédent film, et la saga originelle, celle avec Charlton Heston.
On constate donc les ravages d'un virus créé par l'Homme, dont le mode de propagation était évoqué à la fin de "La Planète des Singe : le commencement".
On se retrouve donc de nouveau avec un film post apocalyptique, un climat vraiment exploité à mort ces derniers temps au cinéma, ne serait-ce qu'avec les invasions de zombies.
Ici, fort heureusement, pas de morts-vivants à l'horizon, mais des singes dotés de parole, vivant en communauté dans les forêts. Les survivants humains, et immunisés contre le virus, vivent dans les ruines d'anciennes cités, privés d'énergie.
C'est ce point qui va faire que les deux races vont de nouveau se rencontrer, mais les singes ont la rancune tenace, et fort heureusement, César, leur chef, fait preuve d'une ultime diplomatie, mal vue dans son camp.
Le film s'articule alors sur la confiance regagnée entre les deux camps, qu'on imagine fragile en vue de la suite, celle que nous avions vu étant gamins. Certains moments poétiques, mais aussi de lourdes tensions, pour un final violent.
Même si l'effet surprise n'est plus aussi présent, le film étant trop prévisible dans son cheminement (la traitrise, le conflit, etc...), il n'en reste pas moins une prouesse technique, avec ces singes fidèlement restitués à l'écran.
Un poil en dessous du précédent, mais un bon moment de cinéma, sans doute pénalisé par une intrigue trop classique.
13.5/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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